Le Deal du moment : -26%
Bosch BBS8214 Aspirateur Balai Multifonction sans fil ...
Voir le deal
249.99 €

Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
(loevan), follow their pain
{} Jeu 11 Avr 2019 - 23:02

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

Depuis un moment maintenant, Stella avait arrêté de regarder l'heure avancer au tableau de bord de sa voiture. Elle avait arrêté de compter les secondes, les minutes, les maudissant pour avancer à une telle allure : comme si la vitesse de celles-ci allait changer quoique ce soit. Peut-être aurait-elle dû prier qu'elles avancent moins vite encore, histoire de n'pas perdre trop de son temps avec cette histoire. Quand elle avait embarqué dans sa voiture déjà, ç'avait été avec une flopée de pensées lui indiquant à quel point c'qu'elle faisait était idiot. Elle pourrait blâmer le nettoyage de printemps- ou le désir de passer à autre chose le plus proprement possible : sans avoir le moindre souvenir de Loevan, gravitant quelque part dans sa vie. Au moment où elle avait changé de téléphone – et donc de numéro – elle avait longuement hésité à inclure le jeune homme dans les personnes à qui elle enverrait un message de masse pour leur indiquer où la joindre. C'était important, après tout. Mais finalement, elle avait opté pour l'option de laisser le brun en dehors de tout ça : pourquoi est-c'qu'il aurait besoin de son numéro, hein ? Il avait probablement déjà supprimé l'ancien, la balançant elle et tout leur passé aux oubliettes. Force était d'admettre que c'n'était pas elle qui avait laissé traîner certaines de ses affaires chez lui- elle n'avait jamais mis les pieds chez lui, pour des tas de bonnes raisons. Des tas d'évidences qui auraient dû lui mettre la puce à l'oreille bien plus tôt. Maintenant, la seule chose qui comptait, c'était qu'elle s'en remette d'une façon ou d'une autre : de préférence, avant d'atteindre trente ans, hein. Rien de tel pour remettre les pendules à l'heure que de subitement s'réveiller pour capter que son anniversaire approchait à grands pas : quelque-chose qui, toutes les années, captait l'attention de Stella, de mi-mars environ, et ce jusqu'à la date fatidique. Comme une idiote, elle s'était dit que cette année, ça pourrait être différent- elle s'était dit que peut-être, après tout c'temps qu'ils avaient passé ensemble, Loevan et elle n'auraient plus besoin d'vivre cachés- en tout cas, pas en face de ses amis à elle. Elle s'était dit que, peut-être, cette année, son anniversaire ou l'approche de celui-ci, aurait été l'occasion idéale pour faire comprendre à Juliette, à Sun, et peut-être à d'autres gens encore, qu'elle n'était plus la fille volage qui planait de mec en nana, de nana en mec, juste pour le fun. Qu'il y avait enfin quelque-chose de sérieux dans sa vie, quelqu'un à qui elle tenait plus que de mesure, plus que la prudence le conseillerait- ses instincts de toujours avaient eu raison, hein. Finalement, elle n'avait rien de spécial à annoncer à son anniversaire, et contrairement à c'qu'elle avait imaginé, elle devrait plutôt passer sa soirée à essayer de ravaler sa déception et sa peine. Mieux valait tout faire avant le quinze avril, alors- tout remettre en ordre avant cette fameuse grande étape qu'elle avait cru voir arriver, dans un coin d'son crâne. Comme quoi, elle avait toujours eu une vision stupide et idéalisée de leur histoire- si ça s'trouve, s'ils avaient encore été ensemble et que Stella avait présenté l'idée à son petit-ami, il l'aurait envoyée promener. Parce qu'il avait sa famille, ces précieuses apparences à maintenir face à tous les siens- et peut-être qu'il aurait été assez parano pour s'dire qu'il valait mieux que même ses amis à elle n'en sachent rien. Ou peut-être tout simplement qu'il n'avait jamais tenu à elle autant qu'elle avait tenu à lui- et que ça, c'genre de pas symbolique et sérieux, il n'avait jamais tenu à l'franchir avec elle. Il avait une femme, après tout.

C'est cette pensée qui fit éclater l'étincelle de conviction à ses tripes- et enfin, Stella ouvrit la portière de sa voiture. Sur le siège passager, elle récupéra le carton qu'elle avait rempli d'affaires : un tee-shirt de Loevan, une écharpe qu'il avait oubliée cet hiver- et même ces trucs anodins et stupides qu'elle avait gardés, de toutes ces fois où ils s'étaient vus, à certains endroits de la ville. Pour certains, ils n'avaient même été que des amis à l'époque – ou quelque-chose qu'elle avait confondu pour de l'amitié – mais comme une ado, elle avait tout garder. Peut-être qu'on pourrait la blâmer elle, pour tout ça ; au moins, elle avait aussi foutu là-dedans tous les potentiels cadeaux que Loevan aurait pu lui faire, à certaines dates significatives de leur histoire. Au moins, cette fois-ci, elle pouvait se targuer d'avoir de la prestance, quand elle décidait d'son propre chef, de venir voir le jeune homme ; elle n'était pas la dépravée bourrée qu'il avait vue la dernière fois, ni la pauvre fille qui s'faisait balancer par terre par un inconnu qui lui volait son sac. Ni la dépressive qui pleurait à chaudes larmes à cause de quelques bobos à ses mains. Elle était rentrée chez elle sans une encombre, elle s'était arrangée pour porter plainte et pour limiter les dégâts provoqués par ce vol, et tout ça, sans lui. Il n'avait pas été le seul chevalier servant prêt à lui donner un coup de main, contrairement à c'qu'il avait pu sous-entendre, presque. Et pour le reste, elle s'était débrouillée. Comme d'habitude. Comme depuis toujours dans sa vie, même- du moins, jusqu'à c'qu'elle l'ait rencontré, lui. Mais aussi égale et équilibrée leur relation lui avait semblé, ça n'avait été qu'un mensonge, qu'une illusion : Loevan n'lui avait jamais fait confiance, et il n'avait certainement jamais eu assez d'respect pour elle- ni pour lui dire pourquoi il la larguait, ni pour lui donner la possibilité d'avoir ne serait-ce qu'un mot à dire sur tout ça. Cette fois-ci, elle décidait pour lui- il était midi et quelques, et des routines qu'ils avaient eues quand ils avaient été ensemble, Stella savait qu'il était là. Qu'il venait de finir une de ses classes- dans les couloirs, les élèves se pressaient pour aller manger un morceau, tandis qu'elle, elle s'enfonçait vers les salles de classe. Au début, elle s'était paumée, au point de devoir décrocher son téléphone pour demander de l'aide au brun- mais à force d'essais et d'expérience, elle savait se repérer, désormais. Comme quoi, elle était venue ici trop souvent. L'assurance qu'elle eut au début, elle aurait voulu l'avoir encore, alors qu'elle arrivait enfin au bon endroit : un coup d’œil dans la pièce lui suffit à reconnaître Loevan, là. Il parlait à un de ses étudiants, quelque-chose qu'il faisait souvent- qui l'avait fait sourire à cette époque où, mielleuse et amoureuse, elle l'avait complimenté dans sa tête, sur au combien il travaillait dur et à quel point il se préoccupait de ses élèves. Comme si tous les profs n'faisaient pas ça, tiens. Si elle avait pu choisir, elle aurait préféré qu'il n'y ait personne – peut-être même pas Loevan, histoire qu'elle puisse justifier d'balancer ses affaires à la poubelle plutôt que de les lui rendre. Peut-être était-ce quelque-chose qu'il finirait par faire, lui : ces objets qu'elle avait gardés n'avaient sans doute pas la même valeur sentimentale pour lui. Et les vêtements qu'il avait laissés, eux, avaient probablement son odeur à elle aussi, dessus- des pièces de tissu synonymes de la maîtresse. Le tee-shirt et l'écharpe finiraient probablement bannis, comme elle. S'il n'y avait eu que Loevan, elle aurait pu s'jeter à l'eau comme ça, sans avoir à remuer et remuer ses mots pendant quelques longs paquets de secondes, jusqu'à ce que l'étudiant se lance enfin vers la porte. Le brun, lui, n'avait même pas levé les yeux – mais elle n'était plus à ça près, vraiment. Et peut-être que si elle pouvait éviter qu'il la regarde, ça aiderait, aussi. En plus de la peine, elle devait faire avec l'embarras qui l'avait presque faite éviter ce face à face : ce matin-même, en ouvrant enfin sa boîte mail pour recevoir les réponses à ses invitations et commencer à compiler toutes celles-ci, elle s'était rendue compte que Loevan avait été dans le lot. Évidemment- parce qu'elle avait fait ça y'a tellement longtemps, qu'elle avait tenu à le mettre en haut de la liste. La place d'honneur, dans ses mails, dans son cœur, dans ses espoirs ; et le mail lui-même avait tout eu d'eux. Eux deux, dans une relation- à mi-chemin entre le sexy et le tendre, ce truc fou presque qu'elle avait écrit sur le moment, à l'époque, avant de soigneusement le sauvegarder dans ses futurs envois, appréhendant le jour où tous ces mails s'enverraient. Jamais elle n'avait eu peur de la réaction que Loevan aurait pu avoir ; mais rien d'tel que de s'faire larguer pour ouvrir les yeux, hein. Sa lèvre inférieure coincée entre ses dents, Stella espéra qu'elle pourrait se volatiliser encore, sans que le jeune homme ne voit rien : mais elle parvint quand même à frapper à l'entrebâillement de la porte ouverte. Quoiqu'il advienne, elle avait au moins l'allure d'une femme indépendante, sans alcool dans le sang, bien apprêtée comme elle l'avait été avant qu'ils ne se rencontre- une minuscule victoire, en comparaison du reste. « Hey. » elle dit quand il redressa enfin les yeux vers elle- elle ne sut si elle devait sourire ou non ; peut-être qu'entre le mail et sa visite, il devait s'dire qu'il avait remonté l'temps comme dans un affreux cauchemar. « T'as laissé des trucs chez moi. Et comme j'rangeais, je... » pour seule argumentation, elle haussa les épaules. Peut-être que ses efforts seraient démontés en un rien de temps par Loevan lui-même. Peut-être que c'n'était qu'un prétexte, parce qu'elle était conne, à cent pour cent. Elle-même ne savait pas. Si elle avait été claire avec elle-même, peut-être qu'elle aurait su au moins, qu'cette visite quoiqu'il advienne, n'lui ferait pas du bien.

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Sam 13 Avr 2019 - 18:06

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


Il aurait bien aimé avoir une heure de plus de cours Loevan, deux, trois, même, puisqu’il s’agissait de la parfaite excuse pour ne pas rentrer à la maison tout de suite. C’était un peu comme ça tous les soirs, il avait en lui une boule au ventre à l’idée de rentrer chez lui et de retrouver son épouse. Ça irait probablement mieux quand il sera vraiment à la maison et qu’il pourra s’occuper de ses enfants, mais en attendant, il se sentait mal à la seule idée de foutre les pieds chez lui. Il en était arrivé-là le brun, à ne plus vouloir rester dans la même maison, pire dans la même pièce que la femme qu’il avait épousée. Son mariage ne ressemblait plus à grand-chose et dans le fond, les menaces de son épouse avaient encore plus dégradé la situation. Qu’est-ce qu’elle avait cru en lui balançant des remarques pareilles ? Qu’il allait se plier en quatre pour essayer de faire à nouveau briller l’étincelle qu’il y avait eu entre eux pendant des années ? Peut-être qu’il y avait certains maris qui pourraient essayer, poussés par la culpabilité d’avoir trompé leur femme. Ce n’était pas son cas à lui. Il n’était même pas sûr de se sentir coupable de quoi que ce soit. Son mariage, il avait coulé avant même qu’il ne rencontre Stella. Kara et lui, ils savaient tous les deux que s’ils étaient ensemble, c’était uniquement pour les enfants. En tout cas, s’il devait apprendre que Kara avait un amant, il s’en ficherait complètement. Ou il s’en serait foutu, avant cette histoire avec Stella, parce qu’évidemment, aujourd’hui, ce serait la plus grosse ironie du monde qu’elle se mette à lui cocu après l’avoir poussé à rompre avec Stella. Mais en soi, le fait qu’elle puisse aimer un autre homme que lui, ça ne le dérangeait pas plus que ça, parce qu’il était évident qu’ils ne s’aimaient plus tous les deux et ça ne datait pas d’hier.

Rentrer à la maison, ça le poussait à se confronter un peu plus à la réalité. Ça avait été plus simple quand il avait eu Stella. La quitter, ça avait lui avait fait du mal à chaque fois, mais se dire qu’il finirait par la retrouver, ou lui envoyer des messages quand il était chez lui, ça l’avait aidé à tenir le coup. Maintenant, il n’y avait plus de Stella et tout semblait plus sombre dans sa vie. Leur dernière rencontre n’avait rien arrangé dans le fond. Peut-être que Stella avait eu raison, que le choix, il avait été vite fait pour lui. Ses enfants passaient avant tout le reste et rien ni personne ne pourrait jamais changer ça. Elle pouvait bien lui reprocher de ne pas lui avoir laissé la chance de dire quoi que ce soit quand ils avaient rompu, mais qu’est-ce qu’elle aurait dit de toute façon ? Il se disait que si elle lui avait dit de lâcher ses enfants pour venir avec elle, au moins, ça lui aurait simplifié les choses et il n’aurait pas le moindre regret pour avoir rompu avec elle. Elle aurait pu dire que leur histoire valait la peine de se battre et il aurait pu être d’accord avec ça, Loevan, si seulement ce n’était pas ses enfants qu’il risquait de perdre dans cette histoire. Il aurait choisi le divorce sans hésitation, sans les menaces de sa femme. Peut-être qu’il devrait essayer de la raisonner maintenant, de lui faire comprendre qu’ils se faisaient du mal tous les deux et que ce n’était probablement qu’une question de temps pour que les enfants le remarquent aussi. Il le ferait, plus tard sans doute, autant laisser les choses se tasser avant. Enfin, il se demandait quand même à quoi bon ça pourrait lui servir de raisonner sa femme. A s’en débarrasser, peut-être, mais il avait déjà perdu Stella. Pourtant, il semblait bien que la blonde ne l’avait pas encore retiré de la liste de ses contacts, parce qu’il avait reçu une invitation pour son anniversaire. C’était probablement une erreur. Il n’y avait aucune chance pour qu’elle veuille de lui à son anniversaire. Il était même évident que s’il devait se pointer ce jour-là, il gâcherait sa soirée. Il n’irait pas, évidemment. Il n’était pas assez con pour croire que ce mail avait été envoyé volontairement. Le contenu du message de toute façon, il ressemblait à un truc qu’elle aurait pu lui envoyer quelques mois plus tôt, salace mais romantique. Ça l’aurait fait sourire à l’époque, là, ça l’avait surtout fit arquer un sourcil, alors qui se demandait ce que ça pouvait bien faire dans ses mails, ce message. Ça lui avait aussi rappelé à quel point elle lui manquait Stella. Elle avait eu le don pour lui rendre le sourire, avec ce genre de petits messages qui lui ramenait toujours un peu de chaleur au milieu de la froideur de son mariage. Maintenant, il n’avait plus ça. Maintenant, il n’avait que cette crainte de rentrer chez lui qui lui tenait aux tripes. Il serait bien resté un moment alors, à discuter avec l’étudiant qui était venu le voir à la fin du cours, juste parce que ça le retardait. Finalement, le jeune homme était parti et lui, il avait commencé à ramasser ses affaires en des gestes lents et minutieux, comme si ses feuilles avaient besoin d’être parfaitement entassée les unes sur les autres, sans que rien ne dépasse.  Il était tellement concentré là-dessus qu’il sursauta presque en entendant cogner contre la porte. Il releva les yeux pour apercevoir Stella. Décidemment, entre ça et le mail, il allait vraiment finir par se poser des questions. Mais non, il était réaliste Loevan, y avait pas de pardon dans l’air, à quoi bon ? Il était toujours coincé dans la même situation merdique le brun. « Stella ? » Il savait très bien que c’était elle, mais il se demandait surtout ce qu’elle faisait là. « Ah, ok, merci. » Il devrait probablement récupérer ce qu’elle avait dans les mains du coup non ? Il avança vers elle, pour reprendre tout ça. « C’est gentil d’avoir ramené ça. » Elle aurait pu tout brûler après tout ou les découper en petits morceaux, c’était ce que faisaient les femmes bafouées d’après les séries et les films qu’on pouvait voir à la télé. Il lui avait débarrassé les bras, et maintenant ? Est-ce qu’il devait parler du mail ? Sans doute que ça ferait le gars qui avait de l’espoir et il n’en avait pas Lovean. Il savait que c’était une erreur, quand bien même il aurait vraiment voulu être invité à cet anniversaire, si seulement les choses ne s’étaient pas compliquées comme ça entre eux.

Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Jeu 18 Avr 2019 - 16:20

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

Elle aurait bien eu envie de n'avoir que ça à faire, Stella- céder à la colère, à la haine pure et dure pour avoir la volonté d'arracher ces derniers mois de sa vie. Y'avait bien une part d'elle qui se disait que ç'aurait été un moyen efficace d'éradiquer Loevan de sa vie : un peu à la façon d'un bon coup de détergent sur son monde. La brûlure aurait piqué un moment, mais ce serait vite passé, hein ? Maintenant qu'elle y pensait, ça semblait être la solution miracle à laquelle elle n'avait pas pensé- celle qu'elle n'avait pas eu la foi de choisir, y'a pas si longtemps que ça. Certains, matures et sérieux, pourraient argumenter que ce n'était pas plus mal, qu'au moins elle choisissait un chemin beaucoup plus sain pour encaisser les choses telles qu'elles lui venaient. La blonde elle-même, aurait pu en être surprise : être adulte, c'n'était pas son genre. A de nombreux niveaux dans son existence, elle échouait à ça. C'était toujours avec une boule au ventre qu'elle changeait une ampoule chez elle, prête à bondir au moindre bruit suspect. Et pour ce qui était du reste, elle perdait facilement pieds : une bénédiction, tiens, qu'elle n'ait pas eu à subir de fuite d'eau, de gaz ou d'elle ne savait quoi d'autre. Payer ses factures était déjà compliqué, parfois. La seule chose qu'elle maîtrisait bien dans sa vie de jeune femme célibataire vivant dans son propre appartement, c'était le ménage : oui, elle le faisait bien ça. D'façon surprenante, malgré le bordel dans son existence, la Morand aimait que les choses soient bien rangées chez elle. Peut-être était-ce pour ça alors, que Loevan avait oublié des affaires, et qu'elle les avait oubliées à son tour : quand elle s'était rendue compte qu'il avait laissé ça derrière, elle avait dû tout ranger soigneusement dans un coin, et ça n'avait été que récemment que tout était revenu. Comme une vague de nostalgie lui explosant à la gueule, comme ça, à l'aube de ses vingt-huit ans. D'quoi remettre pas mal de choses en question. Heureusement qu'elle avait encore le cœur brisé, Stella, parce qu'elle-même n'savait pas c'qu'elle serait capable de se dire : une part d'elle avait envie de s'arrêter là, en amour en tout cas. Son cœur, lui, il s'était attaché aux sentiments faciles et au confort qui accompagnait l'fait d'se sentir aimé, vraiment. Oui, elle avait été naïve de l'croire, mais elle l'avait fait : aujourd'hui, tout c'qu'elle savait, c'était que quels qu'aient été les sentiments de Loevan pour elle, ça n'avait pas été d'l'amour. Sinon, il n'aurait jamais simplement abandonné comme ça, hein ? Il n's'était pas entière foutu de sa gueule – une victoire en soit – mais ça n'rendait pas la chose plus réconfortante. Ça n'était que plus déprimant ; et Stella, de toute manière, elle n'avait pas envie de penser au pourquoi du comment qui pourrait expliquer le choix que le brun avait fait. Il n'lui avait pas fallu beaucoup d'temps pour se décider entre eux deux, et n'importe quel chantage qu'on lui offrait, d'l'autre côté de l'équation. Ça voulait bien dire quelque-chose. Peut-être que ça voulait aussi dire que Loe', lui, il en avait rien à faire de c'qui se trouvait dans cette boîte en carton qu'elle s'donnait la peine de lui ramener. A croire que ç'aurait pu être son écharpe favorite qu'elle lui ramènerait, qu'il s'en débarrasserait quand même- parce qu'elle l'avait eue entre les mains, parce qu'elle était synonyme de cette histoire clandestine et peu désirable qu'ils avaient eue, et qui avait entachée sa vie si parfaite à lui. Elle n'aurait jamais dû venir ici- au pire, tant pis, peut-être qu'elle aurait pu s'la jouer cruelle et envoyer la boîte directement à l'adresse du domicile de la famille Desrosiers, hein ? Quoiqu'on pense d'elle, c'n'était pas son genre : ça n'avait pas été son genre de penser aux enfants de Loevan tout court, mais il n'pouvait pas prétendre l'avoir fait, lui, pendant qu'il avait été en train de s'envoyer en l'air avec elle, n'est-ce pas ?

Non. Franchement, mieux valait qu'elle arrête d'penser- qu'elle arrête de ressentir : une chose bien difficile quand elle était en face de son ancien amant, et que repassaient devant ses paupières, les images de tout c'qui avait été, et qu'il avait terni à jamais. Combien de 'point final' allaient-ils mettre à leur histoire, hein ? Son orgueil à la blonde, aurait bien voulu qu'cette fois-là devant ce bar, où elle n's'en était pas trop mal sortie compte-tenu des circonstances, soit la dernière, une bonne fois pour toutes. Mais c'était elle qui était venue, là. Elle qui tenait à c'que ces babioles retournent entre les mains de Loevan, pour elle n'savait quelle raison. Elle qui avait été assez stupide pour n'pas penser à ses mails d'invitation pour son anniversaire. Son anniversaire, ouais : au moins elle espérait qu'une fois qu'elle sortirait de cette entrevue avec le jeune homme, son esprit serait assez bouffé par les préparatifs de sa fête d'anniversaire. Qu'elle n'aurait rien d'autre dans le crâne- et que peut-être, l'excitation et l'engouement finiraient par suivre. Après tout, elle n'pouvait pas s'laisser pourrir la vie par cette déprime si tenace, hein ? Tant pis si elle avait déjà vingt-huit ans, qu'l'âge adulte comme ça, c'était l'occasion idéale pour commencer à se poser mille questions sur tous les choix de vie qu'on avait pu faire jusque-là. Elle en avait faits, des erreurs, Stella. Probablement qu'un beau jour, elle découvrirait qu'elle avait tiré une bonne leçon de tout ça. Et au moins, elle en sortirait en s'disant qu'elle avait toujours été la bonne personne : pas celle qui faisait des crises de jalousie ou de larmes, ni celle qui harcelait l'autre. Ni celle qui remuait le couteau dans la plaie plus que de mesure. Ni celle qui cramait les affaires de l'autre. « Ouais. » qu'elle souffla à sa phrase, serrant les mâchoires alors qu'elle se retenait de lever les yeux au ciel ; c'était gentil, un mot qui la caractérisait bien, tiens, et qui dans l'monde actuel, rimait pas mal avec idiot. « Pourtant j'ai pensé à cet épisode de Friends où les filles font un genre de rituel en cramant les affaires de leurs ex... » pourquoi est-c'qu'elle disait ça ? Après l'infime seconde où ce songe la fit ricaner, Stella se rendit compte surtout d'à quel point elle avait l'air stupide en disant une chose pareille. Pourtant, elle aurait bien aimé être dans ces circonstances-là : avec Juliette, elles pourraient peut-être s'lancer dans un faux rituel de ce genre pour éradiquer leurs vieux sentiments tenaces, tiens. « J'suppose que j'suis plus mature que ça. » reconnut-elle dans une œillade vers le carton. Mature, qui sait, certains diraient que ce n'était pas le mot. 'Sensée', était plus logique. Mais c'n'était pas plus mal pour son ego, de découvrir qu'elle était capable de faire mieux que tous ces clichés des filles au cœur brisé, qu'on voyait trop souvent à la télévision ou dans les films. Ils n'étaient pas dans une comédie romantique d'Hollywood de toute manière : Loevan avait fait son choix et y'aurait pas de montage super romantique pour le faire changer d'avis. Maintenant qu'elle se retrouvait les mains vides, alors, elle avait accompli sa mission- accompli le job d'apparences, ce avec quoi elle était venue comme prétexte pour passer la porte de cette salle de classe. Et quoi, alors ? Pour l'instant où elle réussit à lever les yeux vers le brun, Stella dut fuir à nouveau, se mordillant la joue tout en tripotant ses paumes. Désormais, son regard allait partout, n'importe où, tant que c'n'était pas Loevan : c'était plus facile de respirer comme ça, quand l'oxygène semblait tant lui manquer. A croire qu'elle devenait claustrophobe, vraiment. Si elle devait s'déclarer plus adulte, peut-être qu'il valait mieux qu'elle parle directement de certaines choses, hein ? Mais sa gorge était sèche, à Stella- et à quoi bon en parler ? Il devait bien savoir que l'invitation était vieille et obsolète et qu'elle n'voulait pas – ouais elle n'voulait vraiment pas – qu'il vienne à son anniversaire, hein ? Il n'devait même pas vouloir venir, alors il n'avait qu'à répondre 'non' et basta ! « J'espère qu'y'a tout... si j'trouve autre chose... » pour un instant, elle hésita, réalisant c'qu'elle disait, à quel point elle s'mettait aux pieds du mur : si elle trouvait autre chose, le fait était qu'elle n'avait pas l'intention de revenir. Qu'il allait falloir qu'elle arrête ce manège un jour. Pour elle. Et tant pis pour le reste. « hm... j'suppose que si y'a autre chose et que tu t'en es pas rendu compte, c'est que ça te manquera pas tant que ça. » les choses dont on se détachait le plus facilement étaient les choses auxquelles on tenait le moins, hein ? Une évidence entre eux deux, maintenant. Alors même si elle sourit poliment, Stella ne put que sentir la pointe d'amertume piquant sa langue. « J'devrais y aller. J'veux pas m'attarder... et t'as sans doute beaucoup de travail. » ou beaucoup d'autres priorités qu'elle ou un vieux carton plein d'affaires dont il n'avait pas eu besoin depuis un moment. Elle en haussa les sourcils, la blonde, rictus amer et obséquieux retroussant ses lèvres- si on lui avait dit, qu'un jour, elle se sentirait si mal et si vide face à Loevan, elle n'l'aurait pas cru. Comme quoi, la vie avait une façon de surprendre les gens- qui sait, peut-être qu'elle rencontrerait le Prince Charmant sur le chemin du retour, aujourd'hui. Et tout irait mieux, comme par magie.  

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Sam 20 Avr 2019 - 21:22

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


Il tenait à ses enfants Loevan, si bien qu’il avait tendance à se dire qu’il n’avait besoin que d’eux pour être heureux dans la vie, tant qu’ils étaient avec lui, il n’avait pas de raison de se plaindre. Pourtant, il ne se sentait pas particulièrement heureux Lovean. Evidemment, quand il passait du temps avec ses enfants, il oubliait tout le reste et ce qui n’allait pas, ce n’était plus qu’un détail dans sa vie, mais le reste du temps, il savait très bien qu’il n’était ni heureux, ni satisfait de sa vie le brun. C’était peut-être égoïste de sa part de ne pas être capable de se satisfaire de ce qu’il avait. Mais le fait était que son mariage était pesant, lourd, si bien qu’il était évident qu’il serait plus heureux s’il était célibataire. Ce n’était même pas question d’être plus heureux avec une autre femme que la sienne – même s’il l’avait été avec Stella – mais rien que le fait d’être célibataire, ce serait pour lui plus agréable que d’être marié à Kara. Seulement, si être célibataire, ça voulait dire perdre ses enfants, c’était tout de suite plus compliqué. Mais en toute logique, on pouvait rester célibataire – ou être avec une autre femme – tout en restant père. C’était juste sa femme à lui qui semblait bien déterminée à lui retirer cette option. Lovean alors, il pensait à ses enfants avant de penser à son bonheur. Personne n’avait tout ce qu’il voulait dans la vie non ? Alors il faisait comme il pouvait pour le moment Loevan en espérant que sa femme, elle finisse par se rendre compte que tout ça, c’était complètement absurde et qu’elle se faisait du mal à elle-même dans toute cette histoire. Dans le fond, elle aussi, elle mériterait bien de se trouver quelqu’un d’autre à aimer et qui l’aimerait en retour, parce qu’entre eux deux ce n’était plus comme ça depuis un moment.

En attendant que ce moment arrive, il ne pouvait pas être avec Stella et de toute façon, Stella, elle méritait bien de pouvoir faire sa vie avec quelqu’un de mieux que lui, quelqu’un qui ne serait pas marié, de préférence pour elle. Stella, elle lui avait fait comprendre qu’elle aurait aimé avoir son mot à dire quand il avait rompu, qu’est-ce que ça aurait changé hein ? Elle n’allait pas l’attendre le temps qu’il arrive à se débarrasser de sa femme. Ils n’allaient pas non plus précipiter les choses en l’assassinant et ils n’allaient pas continuer à se voir en se fichant des risques. Loevan, il n’aurait pas pu. Il ne s’était jamais senti coupable quand il avait été avec Stella, parce qu’il savait très bien que c’était trop tard pour sauver son mariage. Mais là, il aurait commencé à culpabiliser à chaque fois qu’il se serait retrouvé avec elle et peut-être qu’elle en aurait fait de même, à moins qu’elle se fiche complètement de ses enfants, mais elle n’était pas comme ça Stella non ? Il n’y avait vraiment pas de solution miracle dans cette histoire. C’était quand même débile dans le fond, ils auraient pu très bien s’en sortir tous les trois, Kara de son côté, Stella et lui ensemble, tout le monde aurait pu être heureux, au lieu de ça, ils se retrouvaient tous les trois à souffrir. Si elle était un petit peu honnête avec elle-même, sa femme saurait bien qu’elle n’était pas heureuse avec lui et pas juste parce qu’il avait décidé d’aller voir ailleurs. Il ne comprenait vraiment pas Loevan. Toute cette histoire n’avait pas de sens et pourtant, fallait bien qu’il fasse avec pour l’instant. Pour le paumé encore plus ces derniers jours, y avait eu le mail de Stella, presque un regain d’espoir alors qu’il n’avait pas le droit d’en avoir. Ça s’était assez vite envolé en se disant qu’elle avait dû préparer ça à l’avance et oublier de l’annuler. La voir se pointer à la fac, ça l’avait surpris aussi, mais là aussi, ce n’était pas la peine d’imaginer quoi que ce soit, elle venait juste lui rendre des trucs qu’il avait oubliés chez elle. « J’imagine qu’il y a vraiment des gens qui font ça. » Alors elle aurait pu les cramer, au pire, elle n’aurait pas eu l’air d’une cinglée et lui, il n’aurait pas pleuré sur des trucs dont il ne se souvenait même pas de l’existence. « Ouais. » Il répondit, dans un haussement d’épaule. Il n’était pas certain que cramer les trucs d’un ex soit vraiment un signe d’immaturité, il y verrait plus une rancœur tenace et une forte colère. Des fois, ça faisait du bien de détruire ce qui rappelait de mauvais souvenir. C’était ce qu’il devait être pour Stella, un mauvais souvenir. Ce n’était pourtant pas ce qu’elle, elle était à ses yeux, c’était plutôt l’inverse, elle était un bon souvenir, un moment de bonheur dans sa vie, qui déjà lui manquait. « Merci de pas avoir tout brûlé. » Il esquissa un léger sourire, avant de baisser les yeux vers le sol, il n’y avait pas de raison de sourire non ? Il ne devait pas lui sourire comme ça et pourtant, y avait sans doute qu’en face d’elle qu’il était capable de sourire de cette façon. « Ouais, c’est pas la peine de t’embêter pour ça … » Il s’en remettrait s’il avait perdu d’autres choses. Franchement, ce qu’il y avait dans ce carton, ça n’avait aucune valeur comparée à ce qu’il avait vraiment perdu. Ce n’était pas une écharpe qui allait lui manquer. C’était Stella. « Okay. » Il n’avait aucune raison de la retenir, même s’il en crevait d’envie le brun. Il voudrait tellement juste lui demander de tout oublier et de bien vouloir tout recommencer avec lui. Il avait besoin d’elle. Il ne pouvait faire ça le brun. Il fallait qu’il pense à ses enfants et de toute façon, Stella lui en voulait sans doute trop pour accepter, si jamais il lui demandait un truc pareil. « Au fait, je pense que t’as oublié de me retirer de tes contacts, ou je sais pas … » Au cas où elle n’ait pas remarqué et qu’elle n’ait pas envie qu’il soit au courant de toute sa vie, ou qu’il reçoive d’autres messages coquins, au moins, maintenant elle pouvait faire ce qu’elle voulait. Lui, il devait admettre qu’il avait apprécié ce mail autant qu’il l’avait détesté. Ça l’avait fait sourire, ça lui avait rappelé leurs bons moments ensemble, mais ça lui avait fait mal parce que tout ça, c’était terminé.


Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Lun 22 Avr 2019 - 2:14

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

Les ruptures amoureuses, les cœurs brisés, les drames de c'genre, ce n'était vraiment pas sa spécialité, à Stella. Elle n'avait pas trempé là-dedans depuis un moment – une mauvaise expérience lui avait suffi, vraiment. C'était un peu comme si on l'avait brutalement vaccinée contre la niaiserie de l'amour, ce jour-là, quand au milieu d'un couloir de lycée, on l'avait brutalement larguée, comme si elle ne valait pas grand-chose. Elle qui aurait été prête à admettre qu'on ne l'y reprendrais pas, elle avait été plus ambitieuse que la réalité. Ouais, parce qu'au final, elle s'était laissée prendre au jeu des sentiments avec Loevan : et elle avait été assez aveuglée par cette affection pétillant dans ses entrailles, qu'elle n'avait rien vu venir, de leur séparation. Et qu'elle avait été, cette fois encore, rien d'autre que la victime des circonstances, celle qui n'avait rien à dire, celle à qui on avait coupé l'sifflet, et qui restait presque la mâchoire entrouverte et les bras ballants, face au hasard qui lui tombait sur le coin de la tronche. Oui, si on s'était un tant soit peu intéressé à c'que son avis pourrait être, la blonde aurait déclaré haut et fort qu'elle s'en passerait bien, d'une histoire de ce genre- d'une chute aussi vertigineuse, droit dans les abysses, les mauvais côtés de c'que ça pouvait être, d'offrir son cœur, sa confiance et tout son temps à quelqu'un d'autre. Qu'on la juge de traînée, alors, ou de salope, ou d'abrutie immature pour vaquer de lit en lit, de rencontre en rencontre la plupart du temps : ça faisait bien longtemps que Stella s'en fichait, du jugement des autres. Pendant combien d'années après le divorce de ses parents, hein, s'était-elle retrouvée criblée de culpabilité et de peine à chaque parole blessante, presque irréfléchie de son père ? Combien de fois s'était-elle dit que c'était peut-être pour ça qu'il était si facilement parti, qu'il n'avait pas regardé en arrière quand il avait pris ses cliques et ses claques pour aller s'installer avec une autre famille. La déformation de l'esprit, faisait qu'elle s'était déjà aussi demandée ce qui avait bien pu clocher avec elle, pour que Loevan n'tienne pas tant que ça à elle- pour qu'elle ait été assez bête pour y croire, elle, à l'amour avec un grand A, pendant que lui, il avait toujours eu une part de lui ailleurs, prête à s'détacher d'elle comme ça, en un claquement de doigts. Et aujourd'hui, elle s'retrouvait encore confrontée à l'évidence qu'il le vivait plutôt bien, le brun- que si elle, elle avait passé son temps à s'morfondre ces dernières semaines, lui, il faisait son job, il l'accueillait là comme si rien ne s'était passé, et une fois qu'ils partiraient chacun d'leur côté, lui, il rentrerait chez lui. Auprès de sa femme. D'sa famille. De tout ce qui les avait toujours séparés, comme un fossé qui n'aurait jamais été franchi- que le jeune homme lui-même n'avait sûrement jamais eu l'intention de franchir. Juste un signe évident que rien n'avait jamais été sérieux ou signifiant d'une quelconque façon, dans leur romance. Ç’avait duré le temps que ç'avait duré, et la seule morale qu'elle tirait, face à Loevan aujourd'hui, c'était qu'elle n'avait plus qu'à faire avec. Que lui, il n'avait pas l'intention de s'retourner – lui non plus – que ce choix était définitif, signé et adjugé. Et que la vie poursuivait son cours. Alors ouais, dans tout ça, ce carton rempli, il n'avait pas grand-chose d'une contre-attaque : rien d'autre qu'un faiblard coup au cœur quand il lui avait fait bien pire. A vrai dire, probablement même qu'il s'en foutait, Loevan, de son côté : que ce carton il n'l'ouvrirait même pas- il avait déjà bien peu d'égard pour celui-ci. Pourtant, rien que par orgueil, elle pourrait argumenter qu'elle s'était faite chier pour venir jusque-là : tout ce qu'il avait à dire, c'était que c'était sympa. Un mot qui pouvait bien la définir, hein ? Stella, elle était 'sympa' à côtoyer, à baiser, à jeter. Pas une fille compliquée, ni une grosse collante. Juste une idiote facilement aveuglée par des sentiments éphémères.

Et encore une fois, elle avait servi son but- elle était venue jusqu'ici avec son carton, un peu dramatique, un peu en l'attente de quelque-chose qui n'viendrait pas: même pas un égard, même pas un regret. Il lui avait dit merci, et basta, hein ? Peut-être qu'il finirait un jour par lui dire merci pour tous ces temps passés ensemble dans un pieu, de quoi remuer son quotidien si ennuyant avec la même femme qu'il ne semblait plus supporter. Qui sait, cette histoire d'adultère allait, pourquoi pas, remettre un peu d'piment dans leur histoire- du salé, de quoi raviver la flamme. Et un beau jour, Stella ne serait que l'erreur de parcours qu'il regrettait et qu'il zappait dans sa tête. Son esprit à elle lui disait que ça devait bien être déjà le cas. « Bien sûr qu'y'a des gens qui font ça. Et des gens qui le méritent... » et par simple rancœur, elle pourrait dire que c'était le cas de Loevan : histoire de récolter quelques lauriers de cette victoire. Elle avait été mieux que c'que son cœur aurait pu lui faire faire. Mieux que cette fille si facilement dévastée par quelque-chose qui n'aurait jamais dû compter dans sa vie. Mais avec Loevan, elle s'était bien laissée prendre au jeu, hein : elle avait d'abord voulu être son amie, sa confidente- combien de secrets avait-elle écoutés de lui, hein ? Combien de fois l'avait-elle consolé, parce que c'était normal, parce qu'elle était empathique comme ça, et parce qu'elle avait même été assez bête pour prendre son rôle de 'marraine' de Coffee Therapy, hyper au sérieux, comme ça ? L'honnêteté de Stella lui murmurerait bien, pourtant, que si Loevan devait mériter un tel traitement, ce serai d'la part de sa femme surtout. Mais peut-être qu'ils allaient simplement se rabibocher, tiens. Une bonne action pour sa conscience à elle- réparer un couple si ruiné, ça ferait presque d'elle un héros. Ça et le carton qu'elle n'avait ni malmené dans le voyage, ni balancé aux ordures. Pourtant, peut-être qu'elle devrait un jour trouver un moyen d'les exprimer, ses sentiments : sa colère, son désarroi, sa peine. Elle avait déjà pleuré, des océans de larmes salées qu'elle dirait. Mais pour le reste, c'était compliqué. Compliqué, comme l'étranger sentiment de vouloir crier à la figure de Loevan. Compliqué, comme l'envie qu'elle avait, de s'blottir contre lui, parce qu'il n'y a pas si longtemps que ça, ç'avait été synonyme de réconfort et de sécurité, dans chaque fibre de son être. Quelle bêta, elle qui n'voulait pas offrir sa confiance à n'importe qui, elle s'était vraiment faite avoir. Si elle s'écoutait, peut-être opterait-elle pour l'option de prendre des cours de boxe, histoire de donner des coups dans un vieux sac de sable, plutôt que d's'imposer quoique ce soit plus longtemps. Ce genre de choses, ça marchait, non ? A quoi souriait-il, Loevan, hein ? A sa stupidité, de n'pas avoir fait ce que d'autres auraient fait ? Ce n'était sûrement pas d'la tendresse, ni de la nostalgie : après tout, si ces sentiments étaient un tant soit peu tenaces ou existants chez lui, elle aurait signifié autre chose qu'la fille qu'il larguait, comme ça, du jour au lendemain. Alors même si son cœur sembla monter dans sa poitrine, s'écraser contre ses côtes à ce simple signe de chaleur, Stella n'eut pas la capacité d'répondre à son sourire- ils n'étaient plus ça, complices, prêts à partager quoique ce soit. Pire encore, elle, elle sentit les relents de larmes, venir piquer le coin de ses yeux – heureusement qu'elle détourna les prunelles, assez longtemps pour lâcher quelques derniers mots. Okay, qu'elle parte. Elle avait déjà fait un semi demi-tour, probablement lâche, probablement trop peinée par ce face à face, déjà, quand la voix de Loevan l'interrompit. Elle avait oublié, ouais – chose qu'il n'avait sûrement pas faite, lui, et quelque-chose qu'il pourrait bien lui reprocher, lui l'type qui avait choisi de retourner à son mariage. Un mail de sa maîtresse, ça pouvait créer du drama, hein ? Il l'avait donc bel et bien reçu, son mail, Loevan- l'intégralité de celui-ci. Les aspects gênants comme mélancoliques ; les relents de ce bonheur excité qu'elle avait ressenti quand elle avait été avec lui, prête à tout risquer, tout vouloir. « J'ai oublié, ouais... » elle s'en mordit légèrement la lèvre, pour mieux déglutir, ravaler sa gêne et la boule de tristesse dans sa gorge ; « Mais bon, de toute manière... tu sais déjà que ça voulait rien dire, hein ? Qu'c'était juste-... une erreur. » l'espoir, l'attente- l'amour, c'était une erreur de A à Z. Combien de fois la vie allait-elle essayer d'lui enseigner cette leçon bien réelle, avant qu'elle n'la garde en tête, hein ? « Ça n'se reproduira pas. J'ai changé de téléphone, d'toute façon. Et ça servait à rien que j'te garde dans mes contacts... » alors s'il s'inquiétait de savoir s'il allait recevoir d'autres signes de vie parasitaires d'elle, il n'avait rien à craindre. Son ego et son mariage étaient saufs d'elle. C'était ça, déchirer complètement leur relation, quelle qu'elle ait été. Ils perdaient beaucoup – elle perdait beaucoup, en tout cas. Quelqu'un qui avait été un ami, à qui elle avait pu dire beaucoup de choses. Une personne avec qui elle avait pu être vulnérable, et qui pourrait au moins la faire se sentir sauve, dans sa situation actuelle. Quelqu'un dont elle aurait bien besoin en ce moment. Mais au lieu de ça, ils n'faisaient que s'effacer de plus en plus d'la vie l'un de l'autre- sans retour en arrière possible. Parce que Loevan avait déjà tout choisi.

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Lun 22 Avr 2019 - 22:05

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


Il ne savait pas quoi faire Loevan et à part attendre qu’une solution magique à ses problèmes ne tombe du ciel, il ne faisait pas grand-chose. Il savait ce qu’il voulait, mais il ne savait pas comment l’obtenir. Il voulait divorcer, tout en gardant la garde de ses enfants. Il voulait continuer son histoire avec Stella et de toute évidence, c’était en demander beaucoup trop. Il fallait apparemment qu’il choisisse entre Stella et ses enfants et évidemment que le choix, il était rapide à faire, parce que ses enfants, ils étaient trop précieux à ses yeux pour qu’aucune histoire d’amour ne mérite de les sacrifier. Mais ce n’était pas pour autant que c’était un choix facile à faire. Peut-être qu’il n’en avait pas l’air Loevan, parce qu’il était particulièrement doué pour faire semblant, mais il n’allait vraiment pas bien en ce moment. Perdre Stella, ça lui faisait mal, il avait l’impression qu’on lui avait brisé le cœur et que rien dans cette décision n’était vraiment un choix qu’il avait fait. C’était un truc qu’on lui avait imposé et personne n’irait jamais le plaindre ou au moins compatir un peu avec lui, parce qu’il était le mari infidèle dans l’histoire, forcément un gros con qui ne pensait qu’à lui du coup. S’il n’avait pensé qu’à lui, ça ferait longtemps qu’il aurait fait ses valises pour se barrer de la maison. Il l’aurait fait avant même de rencontrer Stella. Mais il y avait les enfants, alors ça compliquait tout. Alors il se retrouvait coincé dans une situation sur laquelle il avait l’impression de n’avoir aucun pouvoir, alors des choix, il n’en avait pas tant que ça. Il se disait qu’il n’aurait même pas pu continuer comme ça avec Stella, à mentir, à entretenir une relation secrète, parce qu’il aurait voulu plus que ça avec elle. Mais tant que son épouse sera décidée à lui pourrir la vie, il pouvait tracer un trait là-dessus.

Stella elle méritait mieux que ce genre de relation de toute façon et il fallait croire que c’était la seule chose qu’il était en mesure de lui offrir ou alors il fallait qu’il accepte de risquer de perdre ses enfants et c’était un truc auquel il ne pouvait pas se résoudre Loevan. Plus il y réfléchissait, plus il avait l’impression d’être coincé dans un cercle vicieux et plus il sentait sa rancœur envers sa femme grandir. A ce rythme-là, il allait finir par tout plaquer un beau matin et elle trouverait quand même le moyen d’aller réclamer la garde exclusive des enfants. Des fois, il se disait qu’il allait finir par tout perdre, Ses enfants, Stella, juste parce que la vie était mal foutue. Pourquoi est-ce qu’il ne pourrait pas s’entendre avec son épouse ? Trouver un accord qui leur conviendrait à tous les deux. Est-ce qu’ils n’étaient pas assez grands et mature pour ça ? Il fallait croire que ce n’était pas le cas de Kara ou qu’en tout cas, elle avait besoin de s’en prendre à quelqu’un, comme si ça pouvait l’aider à mieux gérer les choses, et ce quelqu’un, c’était lui. Il se disait qu’elle devait sans doute être persuadée qu’ils méritaient d’être malheureux tous les deux, parce que ce qui arrivait à Nomi, c’était forcément de leur faute. Pour lui, les choses ne marchaient pas comme ça, mais il fallait croire qu’ils n’avaient pas du tout la même façon d’agir et de réagir face à la maladie de leur fille. Au final, il était évident qu’ils se faisaient du mal tous les deux, mais sortir de cette situation semblait impossible et sans Stella, c’était encore plus déprimant. Au moins, quand elle avait fait partie de sa vie, il avait été heureux, même si leur histoire n’avait pas été assez, en comparaison à ce qu’il aurait voulu, elle l’avait aidée à tenir le coup, elle l’avait soutenue et il l’avait vraiment aimée. C’était fini maintenant, il l’avait décidé hein ? Ou on l’avait décidé pour eux, mais ce serait toujours de sa faute à lui. « Sans doute ouais. » Peut-être qu’il mériterait qu’on lui crame ses affaires, parce qu’il était un sale con qui avait joué avec le cœur de deux femmes. Tant pis pour le sien de cœur, t’façon, les types dans son genre n’avait probablement pas le droit de se plaindre. Lui, ça le rendait fou de passer pour un connard fini, alors que s’il avait pu faire les choses autrement, clairement, il l’aurait fait. Maintenant, il avait récupéré ses affaires, Stella allait partir et ils ne se reverraient probablement plus jamais. C’était mieux comme ça hein ? Pourtant, ça lui tuait le cœur au brun de la laisser partir. Peut-être que c’était juste pour ça alors, qu’il l’interpella à propos du mail, comme pour la faire rester quelques secondes de plus dans la même pièce que lui. C’était débile, mais quelques secondes de plus, c’était mieux que rien. Il était désespéré et désespérant, sans doute. Elle confirma qu’elle avait oublié et au passage, elle brisa ses espoirs débiles. Il avait été idiot d’y croire pendant quelques secondes en lisant ce mail. « Ouais, c’est bien ce que je me disais. » Dans les moments pendant lesquels il avait été réaliste en tout cas, parce qu’il fallait bien l’être. Il avait rompu avec elle, elle le détestait alors elle n’avait aucune raison de lui envoyer ce mail. Ça ne servait à rien qu’elle le garde dans ses contacts. Une remarque qui lui fit plus de mal qu’il n’aurait pu l’imaginer. Il ne servait plus à rien dans sa vie, il fallait qu’elle tourne la page, elle en avait le droit Stella, elle le méritait. C’était une fille bien qui méritait une jolie histoire avec quelqu’un qui ne serait pas déjà pris au piège dans un mariage. « D’accord. Joyeux anniversaire, un peu en avance, alors. » Qu’est-ce qu’il pouvait dire d’autre hein ? Il avait l’impression que ses mots, ils restaient bloqués au fond de sa gorge de toute façon, alors qu’il se sentait terriblement triste. Il aurait voulu pouvoir retrouver l’habituel réconfort au creux de ses bras, mais c’était fini ça. Du réconfort, il n’en aurait plus maintenant, ce n’était pas comme s’il pouvait compter sur sa femme pour ça. Elle le détestait, Stella le détestait. Au moins, il avait ses enfants et c’était bien la seule chose à laquelle il pouvait s’accrocher à présent.


Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Mar 23 Avr 2019 - 15:04

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

C'n'était pas facile, vraiment, de tenir à quelqu'un autant qu'elle avait tenu à Loevan, et de s'retrouver à avoir autant de sentiments contradictoires à l'égard de cette personne quelques jours à peine plus tard, comme ça. C'était comme si l'univers lui demandait une chose impossible- mais qu'son cœur la forçait à éprouver tout ça : haine, colère, rancœur, n'étaient pas des émotions qu'elle aurait voulu rattacher à son histoire avec le jeune homme- ni même à son souvenir dans sa tête. Ce n'était même pas des sentiments avec lesquels elle aimait vivre tout court : on disait bien dans la société actuelle, que ressentir des choses comme ça, c'était comme marcher dans la vie de tous les jours avec des boulets aux pieds, un poing de côté dans les tripes, et peut-être même de quoi faire germer un futur cancer. Tout ce dont elle n'avait pas besoin : combien d'années lui avait-il fallu pour trouver une simili-paix après le divorce de ses parents, et le brusque changement chez son père ? Aujourd'hui encore, on pourrait la pointer du doigt comme le parfait exemple de méchante demi-sœur qui n'acceptait pas sa belle-famille – la belle-fille qui n'avait jamais rien fait pour faciliter la tâche de sa nouvelle maman. Tout ça pour quoi ? Certainement pas pour plaire à sa propre mère : celle-ci avait été trop prise dans son propre tourbillon d'émois pour se préoccuper de ce que sa fille pouvait endurer. C'était comme ça qu'on l'avait présentée en tout cas, quand après quelques années à s'échiner, à essayer, elle avait commencé à en avoir marre- à s'rebeller contre l'attitude de son père, les attentes de celui-ci, et toute la vie presque parfaite qu'il avait construite après le divorce, comme si rien n'l'avait jamais affecté. En tant que fille de parents divorcés, peut-être bien qu'elle devrait l'admirer, Loevan, pour le choix qu'il avait fait : de toute manière, ses ressentiments, elle n'les éprouvait pas à l'égard des enfants du brun. Elle n'les connaissait pas, elle n'les avait jamais vus – et même, elle n'était pas une mère. Elle ne s'était même jamais imaginée en devenir une. Naïvement, elle, quand elle avait pris Loe' dans sa vie, ça n'avait été qu'en le comptant lui – était-ce quelque-chose que sa belle-mère avait fait aussi, quand elle avait été la maîtresse, cachée derrière un mariage brillant de perfection artificielle ? Est-ce qu'elle avait souffert autant que Stella le faisait, en ce moment ? Est-ce qu'elle avait un jour mis son amant aux pieds du mur, lui posant un ultimatum, le forçant à choisir ? La seule chose qui pouvait la faire un tant soit peu s'sentir mieux, Stella, c'était l'fait qu'au moins, elle n'était pas tombée enceinte de Loevan, elle. Au moins, elle n'se tapait pas ça, en plus du reste : élever un gosse en solitaire, ce n'était certainement pas dans ses projets de vie. Il n'y avait qu'à voir Victoria et la situation dans laquelle elle s'trouvait, pour capter à quel point c'était la galère, de A à Z. Parce que qu'est-c'que ça changerait, hein, si elle devait attendre le bébé de Loevan ? Pas grand-chose, sans doute- il avait déjà sa famille, et à défaut d'avoir utilisé des mots aussi nets et précis, ses actions avaient parlé pour lui. Stella n'avait jamais occupé cette place-là ni dans son cœur, ni dans sa tête, ni dans son futur. Sinon, pourquoi est-c'qu'il y aurait renoncé comme ça, d'un claquement de doigts, fermant la porte sur l'avenir qu'ils auraient pu avoir, et les moments présents qu'ils avaient partagés ensemble? Un peu comme avec son père- quoiqu'il ait pu dire comme mots d'amour, quoiqu'il ait pu avoir comme geste affectueux, elle n'avait jamais été précieuse au point d'peser dans la balance d'une décision qui l'avait toujours dépassée. Et de loin. Elle n'valait pas grand-chose, vraiment, au final. Alors ouais, quitte à choisir, elle préférait se faire traiter comme ça par des hommes et des femmes qui la consommeraient pour une nuit avant de l'oublier – ça faisait bien moins mal que d'se sentir conne et aveugle, d's'attacher autant à quelqu'un qui n'avait jamais eu l'intention d'retourner le sentiment.

Alors putain, il fallait qu'elle fasse son deuil. Il fallait qu'elle avance, qu'elle tourne la page ou mieux, qu'elle l'arrache complètement tiens. Le déni, c'était un trait de caractère qui lui allait bien. Si elle pouvait, elle choisirait de s'faire lobotomiser pour l'effacer complètement de sa mémoire, Loevan- à quoi bon garder quelque souvenir que ce soit de tout ça, quand tous ceux-ci devenaient tristes et lourds et amers, de toute façon ? Qui sait si elle était seulement capable d'atteindre ce stade d'épiphanie, d'acceptation, où elle s'dirait que c'était arrivé et que c'était fini, et que tant pis. Y'avait plein de gens, dans ce pays ou à travers le monde, qui souffraient de ruptures : la plupart y survivaient, hein ? Stella, elle avait beau ne pas être experte dans ce domaine, elle voulait s'en sortir. Elle n'se sentait pas au bord du suicide pour un mec, c'était déjà ça. Et elle n'était pas tombée bas, au point de devenir un démon prête à oblitérer Loevan et tout ce qui pouvait lui rappeler l'existence du brun. Non, elle était juste humaine, s'accrochant aux quelques bribes d'assurance qui l'avaient amenée jusqu'ici : pourtant, sa raison, qui lui avait toujours murmuré à Stella que venir ici était une mauvaise idée, était désormais devenue une voix résonnant avec force dans son crâne. Elle n'aurait jamais dû venir- parce que pour sûr, une fois arrivée dans sa voiture à nouveau, elle aurait encore besoin d'pleurer à chaudes larmes sur tout ce drame. Elle qui avait séché ses sanglots depuis quelques jours, elle venait de retomber droit dans le puits de désarroi qui hantait son quotidien, en ce moment. Alors oui, évidemment que ce mail avait été une erreur : mais elle connaissait assez Loevan pour reconnaître un brin de – quoi ? - déception sur son visage face à cette évidence ? Brusquement, elle eut envie d'lui cracher au visage une question bien pertinente : pourquoi est-c'qu'il tirait cette gueule, hein ? Qu'est-c'qu'il attendait d'elle ? Qu'elle vienne et revienne et re-revienne comme une misérable âme en peine qui n'pouvait pas vivre sans lui ? Qu'elle s'accroche à leur histoire qu'il avait détruite, hein ? Au fond, ça devait faire du bien à l'ego, d'avoir une imbécile comme Stella dans sa vie – elle en était réduite à utiliser un stupide carton plein d'affaires pour venir jusqu'ici. Et ce carton lui-même, n'était rien d'autre que synonyme du pathétique de sa personne : à combien de choses, synonymes de Loevan et elle, d'leur amour, d'leur romance, s'était-elle attachée ? Combien de fois avait-elle porté ce tee-shirt qui était maintenant retourné en possession de Loevan, hein ? Bon sang, quelle conne. Ces rares piques de fierté, d'orgueil où elle se sentait le blesser, elle voulait les garder. Elle les méritait, bordel ! Alors pourquoi est-c'qui fallait que son cœur la fasse se sentir presque nauséeuse, coupable de l'voir comme ça, alors que tout ça, c'était d'sa faute à lui, et lui uniquement, hein ?! Est-c'qu'il se préoccupait de ce qu'elle ressentait, elle ? D'au combien elle souffrait, elle ?! Est-c'qu'il s'en était préoccupé ne serait-ce qu'un instant, déjà quand il l'avait jetée comme une merde insignifiante ?! « J'aime pas, les gens qui me souhaitent mon anniversaire en avance... c'est un peu comme souhaiter la nouvelle année avant la date. Ça... porte la poisse. » admit-elle, se voulant plus critique qu'elle ne le fut vraiment, sans doute ; Stella détestait l'fait qu'elle n'arrive pas à garder sa contenance face à lui. Même quand elle faisait la fête, avec d'l'alcool dans le sang et toute l'envie du monde d'oublier, il arrivait à lui faire mal, et à lui faire perdre pieds. « Pardon. » qu'elle se retrouva à lâcher, alors- presque contre son gré, juste parce qu'elle l'avait aimé, Loevan, et qu'la dernière chose dont elle avait envie, quelles que soient les apparences et malgré sa rancune, c'était de l'faire souffrir. Ou de l'voir souffrir tout court. Peut-être plus d'égard que c'qu'il n'avait eu pour elle- mais elle était comme ça, Stella. A quoi bon remuer le couteau dans une plaie si béante, hein ? Ouais, quoique son père en dise, ou sa belle-famille, ou même le fait qu'elle ait été la maîtresse d'un homme marié, la blonde n'était pas juste mauvaise, méchante, ou destructrice. Elle aurait bien eu envie qu'un jour, son bonheur compte pour quelqu'un. Surtout pour quelqu'un dont elle serait tombée amoureuse. Elle aurait dû, sur ça, juste partir- mais elle resta campée là, fixée sur ses jambes devenues comme du béton, soudainement ancrées dans le sol. « J'veux dire-... je sais même pas pourquoi j'm'excuse. » soudainement, elle en serra les dents, l'acidité remontant dans sa gorge. Le fait était que Loevan, il avait été invité à son anniversaire : de tout son cœur, elle avait voulu qu'il soit là. Bordel, elle avait même imaginé trop d'étapes de sa vie avec lui. Alors ouais, que ça n'signifie plus rien, ce n'était pas sa décision à elle. C'n'était pas parce qu'elle le voulait, parce qu'elle souhaitait s'venger ou parce qu'elle l'avait fait de gaieté de cœur, qu'elle avait dû effacer le numéro du jeune homme de son téléphone, ou son adresse de ses mails. Ou sa présence de son appartement. Tout ça, c'était à cause de lui. Ce serait si facile d'blâmer une femme qu'elle n'avait jamais rencontrée- mais franchement, si Loevan avait vraiment voulu quelque-chose avec elle, s'il avait tenu à elle, s'il avait eu tant que ça envie de faire partie de son futur, de ses envies, de son anniversaire ou d'n'importe quoi d'autre, il aurait fait les choses autrement. Il aurait au moins essayé. « Tu m'as jetée, Loevan. Les excuses ou les 'bonnes raisons' qui vont avec n'changeront pas ça. On avait quelque-chose – enfin j'croyais – et c'est toi et personne d'autre qui a tout détruit du jour au lendemain. » alors qu'il n'attende rien d'elle, franchement. Qu'il n'fasse pas sa tête de martyr- pas avec elle en tout cas, parce qu'il avait été celui jetant l'autre sous l'bus, aux oubliettes, à jamais. « Bien sûr que t'es pas invité ! Tu croyais quoi ? Parce que même si tu l'étais, t'allais venir, peut-être ? J'crois que t'as rendu tes intentions vis à vis d'moi plutôt claires. J'étais ta maîtresse, hein ?! Alors qu'est-c'que t'attendais, hein ? Franchement ? Qu'est-c'que j'étais censée attendre de ça, en fait?! » une question rhétorique, plus qu'autre chose- la vérité, c'était qu'elle n'avait pas envie d'entendre la réponse qu'il avait à lui offrir à ça. Probablement rien. Qu'il aille aux anniversaires de sa femme, s'il voulait célébrer quelque-chose, faire la fête ou elle n'savait quoi. Pourquoi est-c'qu'elle parlait, hein ? Pourquoi est-c'qu'elle n'avait pas pu juste partir ? Submergée par les regrets, l'émotion, le trop-plein de songes qui la fustigeaient d'être restée ne serait-ce que pour quelques secondes de plus, Stella s'en sentit presque perdre son souffle. Comme ça, son cœur battant à la chamade contre sa poitrine pour essayer d'ingurgiter le plus d'oxygène possible malgré sa gorge nouée. « J'ai pas eu mon mot à dire sur c'qu'on était l'un pour l'autre, ni sur c'qu'était vraiment cette histoire entre nous ! Ni de quand ou comment elle s'finirait ! La seule chose que j'peux faire, c'est faire avec et continuer ma vie comme avant. » alors qu'il n'croie pas qu'elle était aveugle ou stupide – ou elle n'savait quoi d'autre. « J'vais pas me sentir coupable d'continuer à vivre ma vie, ou d'fêter mon anniversaire même si j't'ai envoyé un mail vieux d'deux mois par erreur, ou d'sortir avec des mecs ou n'importe qui d'autre juste parce que tu pourrais occasionnellement passer par là et vouloir t'la jouer preux chevalier ou je n'sais quoi. » et voilà déjà qu'ça la menaçait-  l'étau d'émotions enserrant tout son être ; elle les sentit monter jusqu'à ses yeux, ces larmes si tenaces, si longues à expulser, comme si elle avait besoin de laver, de purifier son corps et son âme après si longtemps. « T'en avais fini avec moi avant même que je l'sache. Maintenant c'est mon tour d'en finir avec toi. » et elle en avait tous les droits, non ? Il pouvait au moins la laisser faire ça- peut-être qu'elle allait devoir s'persuader qu'elle en avait l'droit aussi. Qu'elle n'avait pas à revenir vers lui, encore et encore- qu'tant pis pour le hasard qui les amènerait dans un même coin de rue, tant pis pour ses peines ou toutes les choses dont elle aurait eu envie ou besoin de parler avec lui. C'était du passé, maintenant.

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Mar 23 Avr 2019 - 17:24

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


Il n’en parlait à personne, Loevan de son histoire avec Stella. Il savait trop bien ce qu’on penserait de lui, qu’il était ce pauvre gars qui trompait sa femme, parce qu’il n’avait pas les couilles de mettre fin à son mariage avant de se laisser aller avec quelqu’un d’autre. Pire encore, il pourrait passer pour le gars qui s’envoyer en l’air avec deux femmes, parce que la vie était plus fun comme ça hein ? Il avait cette impression que personne ne pourrait le comprendre, comme si l’adultère était le pire crime au monde et qu’il n’y avait aucune excuse valable pour ça. Il aurait bien envie pourtant, que quelqu’un quelque part le comprenne, l’écoute et puisse le conseiller, parce qu’il était évident qu’il ne s’en sortait pas tout seul. Il n’avait pas envie qu’on le juge sur ses choix Loevan, il avait besoin qu’on l’aide, parce qu’il ne savait pas quoi faire. Peut-être bien qu’il aurait dû en parler avec Stella avant de rompre avec elle, qu’elle, elle aurait eu plein de conseils à lui donner, c’était comme ça que ça avait commencé entre eux après tout non ? Elle avait été là pour l’aider, l’écouter, un vrai soutien dont il avait eu besoin – dont il avait encore besoin, mais qu’il avait perdu. Mais ça avait clairement pris une tournure différente quand ils avaient commencé à être autre chose l’un pour l’autre. Qu’est-ce qu’il se serait passé s’il lui avait parlé ? Elle aurait eu la solution à tous ses problèmes peut-être ? Ou bien il se serait perdu dans ses bras, encore une fois, parce que c’était plus facile comme ça, qu’il était si bien avec elle, que le reste ne comptait plus. Ils auraient continué, encore et encore, jusqu’à la fois de trop et il se serait retrouvé avec sa femme réclamant la garde exclusive de leurs enfants.

Il n’arrivait pas à positiver Loevan, à croire qu’il y avait moyen que les choses se passent bien. Il avait peur, il était mort de trouille à l’idée qu’on lui arrache ses enfants. Cette peur, elle avait guidé son choix. Il avait rompu avec Stella en pensant que comme ça, il ne prenait pas le risque de perdre ses enfants. Il ne l’avait pas fait avec l’espoir que ça change quelque chose entre sa femme et lui, comme si d’un coup, ils allaient redevenir le couple heureux qu’ils avaient été autrefois. Il l’avait fait parce qu’il ne pouvait pas imaginer sa vie sans ses enfants et il n’en était clairement pas heureux et ce n’était pas facile non plus pour lui. Il était coincé dans ce mariage, comme pris au piège dans une relation qui lui faisait plus de mal que de bien, alors, rien n’avait été facile, rien ne l’était et il ne s’enjaillait pas en se disant qu’il avait fait du mal à Stella. Probablement que c’était plus facile pour elle de juste se dire qu’il s’en fichait éperdument et qu’il était bien heureux dans sa petite vie bien rangée, avec sa femme et ses enfants. Mais ce n’était pas le cas. Alors bêtement, cette invitation, elle avait représenté un maigre espoir qu’il n’avait pas encore complètement tout perdu. Un espoir qui n’existait plus à présent. « Désolé, alors, fait comme si j’avais rien dit. » Il était un peu septique sur le fait que ça puisse porter la poisse, mais il retirait ce qu’il avait dit, si ça pouvait l’arranger. Elle était désolée elle aussi apparemment, au moins pendant quelques secondes, avant de retirer ses excuses. Ils retiraient tous les deux beaucoup de leurs propos aujourd’hui, comme si on pouvait dire un truc et puis l’annuler quelques secondes plus tard. Si seulement c’était vraiment possible ça, le brun, il se disait que ça faciliterait bien des choses. Il aurait dû la laisser s’exprimer, se décharger sur lui, le blâmer pour tout ce qu’elle voulait. Le haïr, si seulement ça pouvait l’aider à mieux tourner la page. Mais ce n’était pas facile de juste se taire dans ce genre de moments. Au pire, il jetterait de l’huile sur le feu et elle le détesterait encore plus et elle ressortirait gagnante de cette histoire. « Tu crois que c’était facile pour moi hein ? Que j’ai juste rompu avec toi parce que j’en avais rien à foutre ?! Je serais venu à ton anniversaire Stella, j’aurais divorcé pour toi ! » Parce qu’y avait pas à dire, il aurait été des millions de fois plus heureux avec Stella qu’avec sa femme. Et dans le fond, il l’aurait mérité. Il souffrait déjà assez de savoir sa fille malade, avec sa vie qui ne semblait ne tenir qu’à un fil, alors peut-être qu’on aurait au moins pu lui accorder ça, de pouvoir être heureux, avec la femme qu’il avait vraiment choisie, mais il n’avait rien choisi du tout le brun. « Tu veux avoir ton mot à dire ? Vas-y, dis-moi ce que j’aurais dû faire, parce que moi j’en sais rien ! Tout ce que j’sais c’est que je peux pas perdre mes enfants. Je suis peut-être pas le gars le plus honorable de la terre, mais au moins, je suis pas le sale type qui abandonne ses enfants pour partir avec une autre femme. » Il ne pouvait pas faire ça, il ne pouvait pas imaginer sa vie sans eux. « Je voulais pas te faire de mal, je voulais pas que ça se termine comme ça. T’as pas idée d’à quel point j’aurais voulu pouvoir être avec toi tout en étant sûr et certain que personne ne me retirera jamais mes enfants. » S’il pouvait avoir les deux, ils prendraient les deux Loevan, sans hésiter une seule seconde et ce serait bien, vraiment bien. Il en avait tellement rêvé quand ils avaient été ensemble. « Tu peux faire ce que tu veux Stella. Tu devrais faire tout ce que tu veux et être heureuse, tu le mérites. Je suis désolé de pas pouvoir être celui avec qui tu pourras avoir ça. » Il l’aurait voulu Loevan, mais il pensait à ses enfants avant tout. Il ne serait plus rien sans eux, alors dans le fond, c’était probablement mieux pour Stella de ne même pas prendre le risque de finir avec une pauvre épave, complètement détruite par la vie.



Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Mar 23 Avr 2019 - 19:06

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

A presque vingt-huit ans, Stella pouvait se targuer d'une chose, au moins : elle n'avait pas beaucoup de regrets dans sa vie. Pas de passage à vide particulièrement désastreux, durant lequel elle s'était posée des questions sur le sens de sa vie. Même toutes ses décisions audacieuses, presque un peu folles, avaient toutes payé : ce n'était pas n'importe qui qui devenait influenceur sur les réseaux sociaux. Mais elle, elle avait réussi. Force était d'admettre que sans la fortune de son père, sans la culpabilité de celui-ci à son égard et la volonté dont il faisait preuve pour compenser son absence à coup de chèques et versements divers sur son compte, elle n'en serait pas là. Merde, elle n'aurait probablement même pas pu faire les études qu'elle avait choisi de faire. Et aujourd'hui, elle aurait besoin de bosser huit heures par jour, cinq à six jours par semaine, pour n'se payer qu'une infime partie de tout ce qu'elle possédait. Oui, elle le savait, qu'elle était chanceuse – une thématique qui, en apparences, avait toujours construit son existence : elle était chanceuse d'avoir été riche, d'avoir ses deux parents encore vivants, de vivre dans un pays occidental, confortable et tranquille. Elle était chanceuse d'être blanche, blonde et aux yeux bleus. Et elle était même chanceuse d'avoir cette personnalité accrochée à elle : pas de stress, pas d'anxiété quelconque. Elle n'avait jamais eu de maladie grave, jamais de drame comme un accident de la route, foutant en l'air tous ses rêves et ses buts. Non, y'a pas si longtemps que ça encore, la Morand avait eu pleinement conscience, d'au combien elle était privilégiée. Et elle avait toujours très bien vécu comme ça- sans se sentir coupable, sans s'torturer l'esprit en pensant aux pauvres enfants d'Afrique qui crevaient de faim. À son échelle, elle avait toujours aidé, sans pour autant être particulièrement audacieuse ou brave à ce niveau-là : peut-être qu'elle aurait dû partir dans un pays du tiers-monde pour aller aider des orphelins, ou creuser un puits, ou fonder une école. Qui sait, peut-être qu'elle se sentirait plus utile, moins gauche, moins pitoyable aujourd'hui, si elle avait fait quelque-chose de ce genre. Autour d'elle, y'en avait sans doute qui la jugeaient de superficielle – quelque-part, la blonde se demandait même si ce n'était pas ce que pouvaient penser Juliette, Sun, ou tous ces autres amis qu'elle se faisait si facilement. Qu'est-c'qui se passait dans la tête des autres, quand ils la rencontraient ? Quelque-chose à quoi elle avait bien peu penser, avant de rencontrer Loevan : il avait semblé si différent d'elle, de prime abord. Lui, avec son caractère plus discret, tout ce qu'il avait accompli à la force de ses convictions, sa famille, sa vie bien posée. Elle s'était demandée comment est-c'qu'elle pourrait l'aider, tiens, quand ils s'étaient connus par le biais de Coffee Therapy. Qu'est-ce qu'un type comme lui aurait à chercher avec une fille comme elle ? Qu'est-c'qu'elle pourrait lui conseiller ? Les responsabilités, c'n'était pas sa spécialité, à la blonde- loin de là. Mais il en avait partagées, des choses, avec elle ; assez de confidences, de secrets, de parts fragiles et intimes de lui pour qu'elle ait été persuadée de déjà le connaître plus que n'importe qui d'autre dans sa vie et ce, en l'espace de quelques mois. La confiance qu'ils avaient eue, elle, elle n'l'avait eue avec personne d'autre dans son passé- dans ce chemin de vie si particulier qu'elle s'était construit, comme ça, trop facilement. Sûrement que même ses meilleures amies n'avaient jamais été aussi honnêtes avec elle. Ç'avait été fou, alors, d'se révéler comme ça à quelqu'un, et d'se sentir aimée par cette personne. De se sentir bien comme ça avec quelqu'un d'autre, quand ça lui avait semblé être impossible, avant même qu'ils ne se rencontrent. Elle n'était pas une nymphomane fan de sexe, insatiable à ce niveau-là – non, être fidèle à Loevan n'avait pas été compliqué, ç'avait même été facile parce qu'il avait été le seul à habiter sa tête, son cœur, tout son être. Mais dans tout Montréal et partout ailleurs où elle avait pu être, où elle avait pu rencontrer d'autres gens- il avait brillé comme une exception.

Et maintenant quoi ? Comment remplacer l'irremplaçable ? Comment faire sa vie comme avant, alors même qu'elle avait été bouleversée du tout au tout ? Est-c'que c'était ça, l'amour, pour tout le monde ? Est-c'que c'était ce que Juliette ressentait depuis qu'elle avait perdu Logan ? Ça semblait presque trop ambitieux de penser les choses comme ça - Ju', elle avait été fiancée à Logan, alors que Loevan et elle, qu'est-ce qu'ils avaient été, hein ? Encore au stade de la relation secrète, dont on n'parle pas, comme s'il s'agit d'une fleur trop fragile qui pourrait être détruite à la moindre exposition. Rien en comparaison des grandes romances, hein ? Rien, en comparaison, sans doute, de ce que le brun lui, avait déjà vécu avec une autre femme. Avec sa femme, celle qu'il avait épousée quand pour Stella, il n'avait eu rien d'autre que quelques mois de sa vie à partager. Ça rendait terriblement cynique, d'ouvrir les yeux sur cette réalité : tout ce qu'elle avait cru vivre de si exceptionnel avec le brun, lui, il l'avait déjà connu. Peut-être même plus de fois que juste par le biais de son mariage. Peut-être même que c'qu'ils avaient eu, n'était rien comparé à ce qu'il avait éprouvé, à l'aube et à l'apothéose de sa grande histoire avec son épouse. Dans l'histoire, Stella, elle avait été l'dindon qui s'était laissé berner par tout ce qui venait à elle : des étoiles plein les yeux, planant haut, trop haut pour se rendre compte de la réalité, clouée au sol par la gravité. Et aujourd'hui, alors qu'elle s'échinait à faire comme si Loevan n'avait jamais existé, la chose sage à faire serait sans doute d'accepter, d'faire le deuil- de juste comprendre que ce qu'ils avaient eu, avait commencé, vécu, et était mort désormais. La blonde voulait bien croire qu'un jour, elle y arriverait, à regarder en arrière sur ce pan de sa vie, ces quelques mois si magiques, et qu'elle se dirait que 'ç'avait été ce que ç'avait été', sans pour autant que ça semble être cette grande utopie à l'existence. L'amour, c'était un sentiment duquel beaucoup se passaient : y'avait bien des gens qui ne finissaient jamais en couple, hein ? Pourquoi est-c'qu'elle ne pourrait pas être une de ceux-ci ? Depuis bien longtemps, il semblait que c'était là qu'le futur la portait. Qui voudrait d'elle de toute façon ? Il y avait bien dû y avoir des arguments, faisant pencher la balance de la décision de Loevan dans un sens en particulier, hein ? Dans ce sens en particulier, où elle n'ferait plus partie de sa vie, et que ce serait facile pour lui, de voir les choses comme ça. Qu'est-c'que c'était son problème, alors ?! Est-c'qu'elle parlait trop ? Est-c'qu'elle n'était pas assez mature, pas assez responsable, pas assez adulte ?! Est-c'qu'elle baisait mal ?! Combien de fois s'était-elle répété ça, cette évidence, sonnant et sonnant à ses oreilles, hein ? Assez pour que les paroles de Loevan, entrant en drastique opposition avec tout ce qu'elle s'était dit tellement de fois, sonnent comme un couperet tombant sur elle. Ou sur ses cordes vocales : elle s'en retrouva muette, Stella, prise au dépourvu comme au bord d'un précipice. Est-c'qu'il aurait vraiment divorcé pour être avec elle, hein ? D'où est-c'qu'elle sortait, cette histoire ? Pour les quelques secondes où elle y crut, ce fut comme si son cœur s'emballa, plus vite qu'il n'avait jamais battu. Mais la chute était toujours vertigineuse, hein ? « J'en sais rien de c'que j't'aurais dit de faire ! Et on l'saura jamais, parce que tu m'as jamais demandé c'que j'avais à en dire ! » qu'est-ce qu'il allait faire, maintenant? Lui reprocher à elle qu'il n'lui ait jamais parlé de toute cette histoire ?! « Mais j'crois me souvenir que jusque-là, tu m'avais parlé d'plein de trucs auxquels j'avais pas la réponse idéale- pourquoi est-c'que t'as perdu ton temps avec moi si tu croyais que j'avais rien d'valable à dire, en c'qui nous concernait, hein ?! » et soudainement, ça la prit comme ça – ouais, Stella elle n's'estimait pas être la meilleure marraine qui soit ; merde, elle n'était pas psy après tout. Et avec son caractère à elle, ses choix à elle, ses préoccupations qui tournaient autour de trucs comme son anniversaire ou le rangement de son appartement, ou sa vie à elle et rien qu'à elle, qui sait ce que Loevan avait pu penser, hein ! « Pourquoi, qu'est-c'que t'imaginais ?! Que j'allais t'dire 'on s'en fout de tes gosses, largue-les' ? Tu croyais que j'suis comme ça, c'est ça ?! Que j'allais t'ricaner à la figure et que j'allais faire quoi, hein ? Utiliser le pouvoir hypnotisant de ma chatte pour t'faire oublier le reste?! Que c'est c'que j'aurais eu l'intention d'faire ?! Que c'est même le seul truc auquel j'aurais pensé ?! » parce qu'au fond, est-c'qu'elle aurait voulu qu'il lui en parle, pour qu'elle ait la possibilité de le faire changer d'avis, ou qu'il lui en parle, au moins en signe de respect, de confiance, de vérité ? Peut-être qu'ils avaient été condamnés depuis le début, hein- peut-être que ç'aurait dû être quelque-chose qu'ils avaient vu tous les deux. Mais ils auraient pu au moins s'respecter jusqu'à la fin, non ? « Arrête de mentir, arrête d'dire n'importe quoi ! T'aurais jamais divorcé pour moi. T'en as jamais eu l'intention-... et si c'qu'on avait eu avait signifié quoiqu'ce soit de c'genre pour toi, si j'avais signifié quoiqu'ce soit pour toi, t'aurais eu confiance en moi. » ou il aurait au moins su qu'elle n'était pas qu'une connasse égoïste, prête à n'penser qu'à elle. Comment est-c'qu'il l'avait imaginée dans sa tête, quand il s'était dit qu'il n'pouvait même pas lui dire la vérité, qu'il n'pouvait même pas la traiter décemment, s'asseoir avec elle pour lui exposer les faits tels qu'ils étaient, hein ? Qu'il n'lui devait même pas ça, au moins ? Elle n'savait pas ce qu'auraient dû signifier les paroles de Loevan- dans sa tête, qu'est-ce qu'il imaginait ? Un pansement pour apaiser la douleur ? Quelque-chose pour se donner bonne conscience ? « J'étais déjà heureuse avant de t'rencontrer, Loevan. Et je l'serai après. C'est pas toi qui m'as rendue heureuse- c'est pas nous qui a donné un sens à ma vie. » heureusement, quand même, sinon à quoi elle aurait ressemblé leur histoire, hein ? Un genre de relation de co-dépendance qui les plongerait en dépression maintenant ? « J'voulais pas être avec toi parce que ça m'faisait me sentir mieux sur moi-même. » comme si subitement elle ouvrait les yeux sur l'amour, sur le droit qu'elle avait à ressentir ça elle aussi. Non, elle avait voulu être l'amie de Loevan- les sentiments plus compliqués, plus forts, plus fous, c'était venu après. D'eux-mêmes, comme ça. Et pour Loevan et lui uniquement. Et si elle avait voulu être avec lui, ç'avait juste été pour ça- pour être avec lui, pour c'qu'il était, c'qu'il représentait dans son cœur. En s'imaginant qu'elle signifiait, peut-être, la même chose pour lui. Comme quoi, elle n'était pas si égoïste et immature que ça- peut-être qu'elle l'aurait dit, 'on s'en fout de tes gosses' si ç'avait été le cas. Et tout aurait été plus facile comme ça, n'est-ce pas ?

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Mer 24 Avr 2019 - 2:13

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


La réalité à laquelle il était confrontée, jour après jour, Loevan, c’était que son mariage, il était terminé, fini et qu’il n’y avait plus rien qui pouvait être sauvé entre sa femme et lui. Ils étaient mariés, Kara et lui, pour le meilleur et pour le pire comme on disait. Clairement, le meilleur était terminé depuis un moment et c’était le pire qu’ils étaient en train d’essuyer depuis quelques années. Le truc, c’était qu’il n’avait même plus la volonté de se battre Loevan et ça faisait longtemps que ça durait. Tous les efforts qu’il faisait pour essayer de sauver les apparences, ils étaient épuisants. Il avait l’impression d’être à bout de force, le brun. Le vase était plein et il en faudrait peu, vraiment peu pour qu’il déborde. Alors ouais, il était allé voir ailleurs si l’herbe était plus verte et l’évidence, c’était qu’elle l’était définitivement plus avec Stella qu’elle ne l’était avec sa femme. Il n’avait pas juste couché avec Stella, comme si c’était le cul qui manquait dans son mariage. Certes, le cul manquait à son mariage, mais il n’y avait clairement pas que ça. Si ça n’avait été qu’une histoire de cul, il serait allé dans un bar et il se serait tapé la première nana mignonne qui voulait bien de lui. Il ne se serait pas envoyé en l’air avec la seule personne qui semblait en avoir quelque chose à faire de ce qu’il pouvait vivre ou ressentir. La seule personne qui savait que sa vie était loin d’être parfaite, qu’il avait des problèmes et qu’il ne savait plus comment s’en tirer. Evidemment que Stella, elle était plus qu’une histoire de cul, dont il aurait eu besoin parce qu’il était affreusement en manque. Stella, il avait couché avec elle parce qu’il était tombé amoureux d’elle et ça pouvait bien sembler niais ou mielleux, c’était la vérité. Il aimait Stella et la perdre ça lui détruit le cœur.

C’était évidement alors, que dans un monde idéal, il aurait demandé le divorce pour pouvoir vivre son histoire d’amour avec Stella au grand jour. Lui qui courrait après la perfection, qui voulait faire croire à qui voulait l’entendre que sa vie était parfaite, sans la moindre erreur, sans le moindre faux pas, il aurait voulu divorcer pour elle. Au pire, son père il était bien divorcé et ça n’en faisait pas un pauvre type pour autant, bien au contraire. Un divorce, ça arrivait, ce n’était pas la fin du monde et pour Stella, ça en aurait valu le coup. De toute façon, il n’aimait plus sa femme. Elle ne l’aimait plus et rester ensemble juste pour les enfants, il n’était pas certain que ce soit la meilleure chose à faire. Toujours dans un monde idéal, ils auraient pu se partager la garde des enfants, ils se seraient habitués Arthur et Nomi. Ça marchait très bien dans certaines familles, pourquoi pas dans la leur ? Il y croyait lui en tout cas, mais son épouse lui avait clairement coupé l’herbe sous le pied. En cas de divorce, ce serait la garde exclusive qu’elle demanderait et qu’est-ce qu’il était censé faire de ça lui ? Ça lui foutait la trouille, alors il avait peut-être agi à la va-vite avec Stella, mais il n’avait pas su quoi faire d’autre. « Je savais très bien qu’en t’en parlant ce serait encore plus difficile d’y mettre fin ! » Evidemment que ça aurait été plus difficile, là au moins, il avait été droit au but, quelques phrases et fin de l’histoire. Il se serait dégonflé si elle avait dû dire quoi que ce soit. Il avait voulu donner l’impression du type qui était sûr de lui et de son choix, alors que ce n’était clairement pas le cas. Il n’avait pas eu envie de rompre avec elle, alors c’était difficile d’avoir l’air convainquant quand on était pas du tout d’accord avec ce qu’on pouvait raconter. « Evidemment que je ne m’imaginais pas ça ! Non, je crois que tu aurais été gentille, compatissante, réconfortante et j’aurais pas réussi et elle aurait fini par le savoir. » Elle, c’était sa femme et si elle avait découvert qu’il n’avait pas rompu avec Stella alors qu’elle lui avait explicitement dit de le faire, elle aurait mis ses menaces à exécution. Il passait probablement pour un pauvre type complètement soumis à son épouse. Peut-être qu’il devrait prendre les devants, trouver un avocat avec qui mettre une stratégie en place pour contrecarrer les volontés de son épouse et croiser les doigts pour que ça fonctionne. « Je te mens pas ! Mon mariage était mort avant même que je te rencontre. » Alors pourquoi est-ce qu’il aurait voulu rester avec une femme qu’il n’aimait plus, quand il pouvait avoir une histoire avec quelqu’un qu’il aimait vraiment et qui l’aimait en retour ? Il n’y avait que les enfants pour l’unir encore à sa femme et maintenant, elle les utilisait comme un moyen de pression sur lui. Plus ça allait, plus il avait l’impression de la détester sa femme. « Je te faisais confiance, plus qu’à n’importe qui, y a que toi qui sait tout ce que j’ai pu te dire. » Ses confidences, ces maux, ses faiblesses, y avait que Stella qui savait, comme s’il n’y avait qu’à elle, justement, en qui il avait assez confiance pour lui dire tout ça. Sa famille n’en savait rien, ses amis n’en savaient rien. Y avait qu’elle et ça rendait le quotidien encore plus compliqué, parce que maintenant, il était seul avec tout ça, il n’avait plus personne à qui se confier et ce n’était pas coffee therapy qui allait l’aider. C’était Stella qu’il voulait de toute façon, pour l’écouter, pour l’aimer, pour être avec lui. C’était Stella qu’il aimait et à qui il s’accrochait plus qu’il ne le devrait. « C’et tout ce que je souhaite. » Qu’elle soit heureuse après lui. Elle en revanche, elle avait redonné du sens à sa vie, ou au moins à une partie de sa vie. Celle sur laquelle il n’avait plus aucun contrôle, parce qu’il avait regardé son mariage s’effondrer petit à petit. Au moins, avec Stella, il avait réalisé que ce mariage, il n’en valait pas la peine, qu’il pouvait l’oublier, qu’il pouvait être heureux sans ça et qu’il pouvait même avoir un avenir amoureux, malgré ce qu’il avait connu avec Kara. Elle lui avait redonné de l’espoir Stella et maintenant, c’était encore plus dur qu’avant de la rencontrer. « Non, t’as besoin de personne pour ça. » Ce n’était pas un reproche au contraire. Stella, elle était forte et indépendante, elle avait confiance en elle, tout ce qu’il n’était pas de toute évidence, alors qu’il se retrouvait coincer dans un mariage et qu’il n’arrivait pas à dire stop. Elle méritait vraiment mieux que lui, Stella.




Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Mer 1 Mai 2019 - 0:23

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

Stella, elle ne s’était jamais sentie honteuse de la vie qu’elle menait: les choix qu’elle avait faits, elle les avait faits en pleine connaissance de cause, toujours en se disant qu’au moins, elle était une jeune femme indépendante et sure d’elle. Quelque-chose que beaucoup pourraient lui envier: elle, elle n’avait jamais ressenti de jalousie particulièrement brûlante, à voir par exemple Juliette vivre dans une relation à long terme. Au contraire, même: ses réserves, elle avait eu beau ne les garder que pour elle, la blonde avait toujours préféré son rythme de vie. Peut-être parce qu’elle ‘n’avait pas encore rencontré la bonne personne’, comme l’avaient dit certains. Mais à vingt-huit ans désormais atteints, la jeune femme en était arrivée à la conclusion que peut-être l’amour, c’n’était pas pour elle. Et pourquoi est-c’que ça devrait l’être, hein? Parce que c’était ‘la norme’? Un couple, à quoi bon? Sans doute que Stella, elle n’plairait pas à grand-monde: elle avec son caractère, ses ambitions qu’on pourrait presque juger de superficielles, ou ses rêves qui allaient dans une direction bien opposée à cette fameuse ‘norme’. Y’en avait des tas, des femmes de son âge, qui se mariaient, qui avaient déjà des enfants, un modèle familial parfait- la blonde, elle, elle n’se voyait pas être mère. Le temps et l’amour qu’elle dédiait à son chien, c’était déjà beaucoup- plus qu’elle ne le ferait pour un autre être humain. Du moins, c’était ce qu’elle avait cru, avant de rencontrer Loevan. Et maintenant, hein, à regarder en arrière, combien d’heures, de jours, de mois de sa vie avait-elle laissés s’envoler avec le brun? C’était fou, à quel point ç’avait pu sembler ‘normal’ à l’époque- légitime, parce qu’elle en avait eu envie, parce qu’elle avait aimé chaque seconde qu’elle avait passé en sa compagnie. Mais à quoi bon, hein? Finalement, ç’avait été plus du temps perdu qu’autre chose, non? Ç’avait été le point culminant de sa bêtise: cette énergie qu’elle avait dépensée avec Loevan. Et tout ça pour quoi, hein? Son amour, son affection- même son corps, elle avait donné tout ça gratuitement, presque sans rien attendre en retour. Aveugle, comme beaucoup d’autres avant elle. Et d’autres qui viendraient après. Tout ça pour ça. Elle détestait aujourd’hui, avoir dans le crâne c’genre de réplique déprimante et destructrice: ouais, tout ça pour ça. Tout ça pour se faire larguer comme une malpropre, ne rien comprendre à ce qu’était soudainement devenue toute son existence. Tout ça pour s’faire complètement retourner le crâne et le coeur par quelqu’un qui n’en avait pas pris soin. C’était beau, d’juger, de s’dire que peut-être, Juliette aurait dû voir les défauts de Logan, avant qu’il ne se foute complètement d’elle et la trompe comme il l’avait fait. Mais maintenant quoi, hein? Elle n’valait pas beaucoup mieux que ça, Stella. Et pour tous les mots qu’elle avait eu l’audace de dire, toutes les vérités brutes de béton qu’elle avait été la première à délivrer, désormais, c’était elle qui en cachait toute une couche, de secrets, de vérités éhontées, de confessions qu’elle ne mettrait jamais en mots. Ici au moins, elle n’risquait pas de croiser un visage familier- c’était presque tout ce qui lui avait importé déjà à cette époque, quand Loevan et elle avaient eu leurs rencontres clandestines dans ces couloirs, ces salles de classe où il travaillait. Peut-être n’avait-elle que trop peu pensé à la femme de Loevan - qu’on avait décidé d’la punir pour ça, pour avoir été égoïste dans une certaine mesure. Mais pourquoi y aurait-elle pensé, hein? Aux dernières nouvelles, leur mariage n’avait plus rien valu, et il lui avait parlé à elle et elle uniquement. Combien de fois l’avait-elle faite se sentir si unique, si indispensable, hein? Ça lui avait trop fait du bien à l’ego, probablement; et elle avait été complètement ignorante du reste.

Elle récoltait c’qu’elle avait semé, hein? A s’fondre dans une image de confiance, à s’adapter comme une pâte malléable entre ses doigts- Loevan, il avait presque eu tous les pouvoirs sur elle. Oui, c’en avait été à ce point-là, la bêtise de ses sentiments. Quelques minutes, quelques secondes encore à peine avant qu’il ne la plaque comme il l’avait fait, Stella elle avait été tout sourire à l’idée de le retrouver. Elle avait eu les yeux brillants, les gestes débordant d’amour et d’affection: pour mieux passer pour la reine des connes, hein. Maintenant, il était bien difficile de n’pas tout remettre en question: avait-elle vraiment été si naïve et aveugle que ça? Est-ce qu’il y avait eu quelque vérité à ce qu’il lui avait dit quand ils avaient été ensemble, pour justifier son adultère, ou ‘expliquer’ ces soi-disant sentiments qu’il avait eus pour elle? Elle n’savait pas ce qu’elle préférerait, Stella: l’histoire tragique d’une femme qui ne laissait pas à son mari le droit d’être heureux, ou celle d’une pauvre gourde blonde qui s’était fait arnaquer, coeur et corps, à croire un type qui n’avait rien mérité de sa confiance? Aujourd’hui, elle avait beau s’retrouver face à lui, elle n’pouvait pas savoir- encore et toujours, comment savoir? Stella, elle avait vécu en séparé du reste de l’existence de Loevan; le secret bien caché, exclusif à quelques heures comme ça par ci par là. Jamais assez, avait-il si souvent dit: et elle, avec son arrogance stupide, elle s’était dit que c’était parce qu’il l’aimait qu’il disait ça. Parce qu’elle aussi, elle trouvait que le temps qu’ils partageaient, c’n’était jamais assez. Elle, elle avait voulu plus. Trop. « Oh ouais, l’habituel ‘c’était plus facile de te traiter comme une merde que d’te dire la vérité’, pourquoi j’l’ai pas vu venir, ça, hein?! » quitte à c’qu’elle paraisse cynique, Stella, elle n’voulait plus s’faire avoir. Certainement pas par Loevan. Mais par personne d’autre également. Qu’on la traite de salope, ou d’elle n’savait quoi d’autre, pour avoir collectionné une liste d’amants et d’amantes plus longue que certains autres: pourquoi est-c’qu’elle chercherait plus que ça? Elle avait essayé d’aimer- et elle n’l’avait pas fait à moitié. Et on lui avait fait comprendre que ça n’servait à rien, que ça n’valait rien, et que ses ressentiments n’étaient que du vent, qu’elle n’pourrait hurler à la tronche de personne. Parce qu’évidemment, hein, que le brun avait une ‘bonne raison’ pour expliquer c’qu’il avait fait: tant pis pour le reste, n’est-ce pas? Est-c’qu’il était vraiment désolé pour c’qu’il lui infligeait, si le choix avait été si aisé, si indéniable et irréfutable pour lui? Non, probablement qu’y’avait une part d’lui qui s’disait que ça ‘en valait le coup’. Au moins, il avait pu tirer son coup avec une conne pendant des mois et des mois- c’était moins frustrant que l’abstinence qu’il prétendait connaître avec sa femme. Au moins, il avait eu une idiote pour rappliquer et être aux petits soins avec lui, à chaque fois qu’il en avait eu envie ou besoin. Et elle était facile à oublier, facile à laisser d’côté, parce qu’elle n’était pas une folle dingue qui allait lui balancer une baffe dans la tronche, ou le harceler de messages. Non, elle s’était avouée vaincue dès le moment où il lui avait crevé le coeur avec ses mots: Stella, trop blessée pour répliquer d’une quelconque façon. Elle avait même été jusqu’à lui ramener ses p’tites affaires. Décidément, qu’elle idiote elle était! « T’as vraiment réponse à tout hein? Et qu’est-c’que t’as dit de l’autre côté à ta femme? Que j’t’avais ‘séduit’, que t’avais pas pu résisteeer, que c’était moi qui avais forcé l’truc? J’veux dire, de c’côté-là, tu t’gênes pas de tout lui balancer sur le dos, alors va savoir! » solidarité féminine comme on disait, non? Pourtant, c’était un peu tard pour ça. Et le fait était que si Loevan ne disait qu’une once de vérité, elle serait prête à la haïr, cette nana. Cette inconnue qui avait trouvé Loevan en premier, et qui le traitait comme une propriété qu’elle tenait à garder, bon gré mal gré, et tant pis pour les dommages! C’était un peu comme quand deux connasses se disputaient des chaussures aux soldes. Était-ce qu’elle était censée faire, Sella? Se battre? Elle n’en avait pas envie- qu’on la traite de loseuse pour ça, tiens. Elle se l’disait déjà assez souvent devant la glace, quand elle n’pouvait qu’admirer le carnage de son amour en miettes. Qu’est-c’qu’il avait fait, alors, Loevan depuis que c’était fini entre eux? Est-c’qu’il rampait aux pieds de son épouse, s’envoyait en l’air avec elle, à défaut d’avoir mieux? Est-c’qu’il la critiquait dans son dos, s’disait qu’elle avait vraiment été bête de le croire, est-c’qu’il était machiavélique, un menteur de A à Z, manipulateur, qui s’était joué d’elle sans l’ombre d’un sentiment à son égard? Son blabla ressemblait à ce ‘c’est pas toiii c’est moiiii’ dont elle se serait volontiers passée- et Stella, Stella elle n’savait même plus comment croire le moindre mot qui sortait d’sa bouche! « Comment j’suis censée croire ça, hein?! C’est ta femme, t’arrêtes pas d’répéter que t’es super proche de ta famille, et blabla. J’étais quoi moi, en comparaison, hein?! » rien du tout, qu’elle s’disait volontiers quand elle réévaluait les choses. Si tel devait être le cas pour le brun aussi, elle préférait n’pas l’entendre dire une telle chose à haute voix. Alors aussitôt la question posée, elle secoua la tête, presque à s’couvrir les oreilles avec les paumes de ses mains pour n’pas entendre quoique ce soit de c’qu’il pourrait avoir à rétorquer. « J’étais ta maîtresse. Et au final, c’est tout c’que j’serai. » qu’elle en vint à la conclusion elle-même, un sanglot serrant sa gorge, faisant vibrer sa voix: elle n’avait toujours été que ça. Jamais Loevan n’avait parlé de divorcer pour elle. Jamais elle n’l’avait même suggéré, trop effrayée de s’prendre un mur dans la gueule- de voir sans l’ombre d’un doute, qu’elle n’était pas pour lui, c’qu’il était pour elle. C’était bien beau, d’prétendre qu’y’avait eu des ‘et si’ et des plans déjà tout faits dans sa tête à lui, galvanisés par l’amour ou elle n’savait quel sentiment qu’il avait prétendu ressentir pour elle! A la fin d’l’histoire, il l’avait juste larguée, comme ‘sa maîtresse’, un faux pas qui n’vaudrait rien d’autre que ça. Quelque-chose qu’il oublierait volontiers, ouais. Si tel devait être le cas, alors elle aussi, elle voulait tout oublier. Qu’il lui souhaite alors une belle vie, ouais, loin d’lui- loin de c’qu’ils avaient été. Qu’elle soit heureuse, tant que c’n’était pas dans ses pattes, hein? Les yeux ailleurs, fuyant le moindre contact visuel avec le brun, Stella serra les mâchoires- tourna et retourna ses paroles sur sa langue, alors que peine, blessure, colère, tout se mélangeait dans un cocktail acide. « Et toi, sois heureux avec ta femme, hein? C’est ça l’mariage, non? » elle en arqua un sourcil- le défiant du regard un instant, avant de mieux s’en détourner. Qu’il n’vienne pas alors, lui demander quoique ce soit pour son anniversaire, ou qu’il n’vienne pas prétendre s’préoccuper d’elle. Il s’en fichait, il s’en était toujours fichu - c’était la seule façon d’pensée qui lui permettait d’comprendre qu’il puisse être comme ça, avec elle, qu’il lui fasse autant mal sans jamais rien faire pour calmer la douleur. Ses mots vides de sens, ces belles paroles qu’il aurait pu présenter à n’importe quelle idiote qu’il se serait tapée pour le fun- après c’qu’il avait fait, il pouvait s’les garder, franchement.  

Loevan O'Higgins
je fuis pour mieux survivre.
Loevan O'Higgins
Messages : 727
pseudo : sweet poison (anaïs).
absent(e) jusqu'au : 11/07/2019
faceclaim : bob morley (dark dreams).
multinicks : alden (shannon kook).
âge : trente-quatre ans.
occupation : professeur d'histoire et archéologie à l'université de Dublin, archéologue, de formation.
statut civil : marié depuis 7 ans, mais son mariage bat de l'aile depuis un moment et c'est une autre que sa femme, qui lui manque.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo3_r1_400 (loevan), follow their pain Tumblr_poh6r8S30o1r7pvsdo4_r1_400
you must know you are beloved.

rps en cours - abigail - maeve - theia.


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Jeu 9 Mai 2019 - 12:17

Got someone that you love, don't give up.
Every petal falls from every flower -- @stella morand
--------------------------------------
And every storm won't pass without rain, Just get your head out of the frame.


Pourquoi est-ce qu’il essayait encore de s’expliquer face à Stella ? Dans le fond, la blonde, elle avait tiré ses conclusions depuis le moment où il avait rompu avec elle et elle n’avait pas l’intention de changer d’avis. Il l’avait plaquée alors c’était normal non ? En attendant, c’était elle qui avait relancé le débat, elle aurait pu se contenter de lui ramener ses affaires, de lui dire de laisser tomber cette histoire d’anniversaire et s’en aller. Peut-être que c’était juste un genre de vengeance, le pousser à dire ce qu’il avait sur le cœur pour mieux lui faire comprendre que de toute façon, ça ne servait à rien ce qu’il pouvait raconter, il n’avait qu’à aller se taper la discute avec un mur, ce serait plus efficace. Il lui disait quelque chose, elle lui disait que ce n’était pas vrai, comme si soudainement, elle savait mieux que lui ce qu’il pouvait ressentir et ce qui pouvait se passer dans son ménage. Probablement qu’elle avait fini par se convaincre qu’il n’était qu’un menteur, qui avait prétendu que c’était le chaos dans son mariage pour que l’adultère soit moins grave. Dans ce cas, il aurait aussi pu prétendre que sa femme était morte, n’était-ce pas ce que faisaient les salauds ? Le fait était qu’il n’avait jamais menti sur l’état de son mariage, mais il fallait croire que maintenant, la blonde en était tellement certaine que c’était la seule vérité qu’elle voyait. Dommage, ça ne suffisait pas à changer les choses entre sa femme et lui. Ils ne se parlaient toujours que très peu et semblaient ne même plus supporter d’être dans la même pièce que l’autre. C’était la vérité ça, c’était ce qu’il ressentait jour après jour quand il était chez lui et il sentait bien que ça le détruisait à petit feu et si Stella n’y croyait pas, alors elle ferait mieux de tracer son chemin au lieu d’insister.

Qu’est-ce qu’elle attendait de lui de toute façon ? Qu’il admette qu’il était un salaud qui n’en avait rien à faire de sa tronche ? Qu’elle avait été une pauvre fille complètement naïve qui passait sur son chemin et qu’il avait foutu dans son lit pour le fun ? Est-ce que ça l’aiderait à se sentir mieux s’il lui disait des choses pareilles, même si là, ce serait de véritables mensonges ? Peut-être que serait plus simple pour tout le monde, s’il devait balancer de telles paroles. Au moins, ça mettrait un terme définitif à toute cette histoire. Stella, elle tournerait la page et lui, il aurait au moins l’impression d’avoir fait quelque chose de bien pour l’aider de ce côté. Mais qu’elle veille bien y croire ou non, Loevan, il n’était pas un menteur. Il n’avait même pas cherché à le nier, quand sa femme lui avait demandé s’il voyait quelqu’un d’autre. Techniquement, il n’avait même pas menti à Stella, il n’avait pas dit que c’était fini parce qu’il ne voulait plus d’elle. Il avait dit que c’était fini parce que son épouse l’avait appris et qu’il fallait qu’il fasse ce qu’il y avait de mieux pour ses enfants. Ce n’était pas un mensonge ça, c’était juste des faits. « Ouais, t’as raison, j’ai probablement choisi le chemin facile. » Il en lâcha un rire, plus ironique qu’autre chose. Elle voulait avoir raison, alors elle avait raison, si ça pouvait lui faire plaisir. En attendant il n’y avait rien de facile dans ce qu’il avait fait. Sacrifier une histoire qui le rendait heureux, pour protéger ses enfants, ce n’était pas facile, mais c’était nécessaire. « Non, je lui ai dis la vérité, que j’avais rencontré quelqu’un d’autre et que c’était avec cette fille que je voulais être. » Il n’avait eu de toute façon aucun intérêt à mentir à sa femme, puisqu’il avait été prêt à divorcer pour Stella, encore un truc qu’elle ne voulait pas croire. Parce qu’évidemment, tout ce qu’il n’avait pas dit de vive voix en face d’elle, ça n’avait jamais existé. Le truc, c’était qu’ils n’avaient pas commencé à parler divorce avec son épouse sans raison. « Ouais, ma femme qui m’adresse trois mots dans la journée et me menace de me prendre mes enfants. » N’était-ce pas suffisant pour qu’il ait envie de divorcer ? Il avait rencontré Stella au moment où il avait compris que les problèmes qu’il rencontrait avec son épouse n’allaient jamais se régler, alors plus il s’était attaché à elle, plus il y avait songé au divorce. Si elle ne voulait pas y croire, qu’est-ce qu’il pouvait y faire Loevan hein ? Il n’avait pas d’autres preuve que sa parole et il avait bien compris que ça ne valait rien face à Stella. Sans doute que bientôt, elle allait commencer à douter de ce qu’il avait dit sur ses enfants hein ? Elle aurait la satisfaction de faire un peu plus de lui un connard en se disant que sa fille était certainement en bonne santé et que ça aussi, c’était un truc qu’il avait inventé. « Je suppose qu’on choisi tous le chemin facile quand on peut hein ? » Y avait bien une pointe d’amertume dans ses propos, parce qu’il était fatigué d’argumenter dans le vent. Il avait dit ce qu’il avait à dire, maintenant si elle décidait de ne pas y croire, c’était son problème, pas le sien. C’était plus facile pour elle de n’avoir été que sa maitresse ? Très bien, elle n’avait été que sa maitresse et jamais il n’avait parlé de divorce avec sa femme. Qu’est-ce que ça pouvait changer hein ? Elle ne le croyait pas de toute façon. Il avait bien mentionné cette histoire de divorce avec sa femme, ce à quoi elle avait répondu, qu’elle demanderait la garde exclusive des enfants s’il le faisait. Si elle voulait des preuve Stella, peut-être qu’il devrait lui filer le numéro de sa femme, elle lui dirait elle-même. Elles pourraient même prendre un verre ensemble pour aller cracher dans son dos, au point où il en était, il n’était plus à ça près le brun. Elles le détestaient toutes les deux. « Ouais, je vais faire ça. » Il répondit avec ironie aux propos de Stella, parce que là, encore, elle avait probablement décidé que tout allait bien dans le meilleur des mondes entre sa femme et lui et qu’elle n’avait été que la pauvre cloche qui avait servi à remettre du piment dans son couple. Il avait fini de se battre Loevan. Elle pouvait croire ce qu’elle voulait maintenant Stella, de toute façon, il n’allait pas courir après une femme qui le prenait pour le plus grand salaud de l’univers.





Maeve Ó Riain
expert dans l'art du sourire.
Maeve Ó Riain
Messages : 1921
pseudo : MARY-W./marie.
faceclaim : eliza taylor (@blood eagle).
âge : vingt-huit ans.
occupation : stagiaire tout juste engagée au national museum of ireland, plus occupée à servir des cafés qu'à faire ce qu'elle aime.
statut civil : célibataire, coeur triste et lourd. elle n'veut plus aimer, plus s'ouvrir à ça- peut-être parce qu'elle est encore accrochée à quelqu'un.
presentation : présentation
fiche de liens : fiche de liens
disponibilités rp : 3/3; toi?
intervention pnj : j'accepte les interventions.
(loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o2_400 (loevan), follow their pain Tumblr_o6pbrrglh21s49j33o8_400

(loevan), follow their pain J7XfaceR_o
#TEAM. B A G E L S
#1. w/loevan, #2. w/alexis, #3. w/juliette, #4. w/ohana, #5. w/ula, #6. w/loevan, #7. w/en attente - tc, #8. w/sun (uc) toi? (■■■)


(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain
{} Ven 10 Mai 2019 - 2:15

i just keep holding on
how long will i want you
as long as you want me to
and longer by far

- ft. @stella morand / @loevan desrosiers.

Les relations sérieuses avaient toujours eu ce côté compliqué que Stella avait préféré éviter. L'amour, l'engagement, tout ça, ça prenait du temps, ça bouffait de l'énergie, entre le besoin de faire confiance, les espoirs qu'on finissait par cultiver, les hauts et les bas. Tant de choses dont elle avait été contente de ne pas souffrir quand elle avait été seule : comme ça, on n'répondait à personne, on ne dépendait de l'approbation ou de la désapprobation de personne. Et pourtant, elle ne s'était jamais estimée solitaire ou seule, la blonde ; ç'avait surtout été une question d'indépendance. C'était comme ça qu'elle l'avait vue, en tout cas, sa manière à elle de naviguer de rencontre en rencontre, sans jamais rien attendre des autres et en leur faisant comprendre qu'ils n'avaient rien à attendre d'elle. Force était d'admettre après tout, que beaucoup d'hommes ne cherchaient que ça : qui sait, peut-être avait-elle déjà été, d'une certaine façon, la maîtresse d'un homme marié. Un type qu'elle se serait tapé sans qu'elle ne lui ait jamais demandé de décrire sa vie familiale et personnelle. Peut-être n'avait-elle même pas fait attention, souvent, à si oui ou non une personne qu'elle rencontrait, avait une alliance au doigt. Après tout, en quoi c'était son problème ? Le traître, c'était celui d'eux deux qui regardait ailleurs tout en étant marié, non ? C'était celui qui finissait dans un pieu avec une autre, alors même qu'il avait quelqu'un d'autre l'attendant chez lui. Celui qui n'pouvait pas se contenter de ce qu'il avait, et à vrai dire, dans le monde actuel, Dieu seul pouvait savoir ce qui se passait chez les autres. Stella, elle s'était toujours targuée de n'pas vouloir savoir ; de vivre au-delà de ça, et de très bien vivre ainsi. Aucune femme bafouée n'était jamais venue frapper à sa porte pour l'incendier, et tous ces amants et toutes ces amantes qu'elle avait amassés avec le temps, n'étaient jamais revenus vers elle, plus insistants que ce qui avait été initialement conclu. Montréal était une grande ville, après tout, hein ? Pas de quoi se croiser dix fois si c'n'était pas ce dont on avait envie. Pas de quoi répéter des erreurs à l'infini. Il serait si facile pour Stella de juste tourner la page : n'était-ce pas ce qu'elle essayait de faire jour après jour ou plutôt, soir après soir, quand elle sortait, qu'elle buvait, qu'elle flirtait, qu'elle couchait ? Peut-être qu'un jour elle aurait enfin sorti Loevan de son système; qu'elle l'aurait chassé une bonne fois pour toutes, au point d'l'oublier. De pouvoir entendre son nom ou de voir quelque-chose lui rappelant son passage dans son existence, sans que ça n'fasse mal comme si on lui retournait les boyaux. Pourquoi s'infliger ça, hein ? Si seulement elle avait pu choisir, probablement qu'elle n'se serait pas laissée aller à aimer Loevan : elle espérait, au fond, qu'y'avait toujours eu une part d'instinct en elle, la gardant de complètement y croire. Peut-être qu'elle aurait pu être plus stupide encore qu'elle n'l'avait été. Peut-être que ç'aurait pu être pire que ça. Elle voulait y croire, en tout cas : Loevan et elle, ils n'se connaissaient pas depuis si longtemps que ça, hein ? Ce n'était pas comme Juliette et Logan, c'n'était pas comme s'ils avaient été fiancés, ou que ç'avait été une perspective d'avenir un tant soit peu envisagée, pour eux deux. Non, le bilan dressé dans la tête de la blonde lui indiquait surtout à quel point elle avait été bête : ils n'avaient fait que vivre dans le présent, elle, trop heureuse déjà de s'accrocher à ça. L'avenir n'avait jamais fait partie d'eux ; le brun avait été marié, point barre. Sûrement avait-ce été un commun-accord dit sans mot, dès le début- elle, elle continuait de signer négativement de la tête, à entendre Loevan parler de 'divorce'. Jamais elle n'lui avait demandé une telle chose, jamais ils n'en avaient parlé tout court. Jamais-...

Elle avait probablement tout eu de facile, alors ouais. Finalement, facile à mettre dans un lit, tant c'était une habitude pour elle. Facile à faire tomber sous son charme. Facile à laisser tomber, que ce soit à chaque fois qu'il refoulait leur histoire à un rien, qu'il jouait les hommes de famille parfaits, qu'elle n'était rien d'autre qu'un secret soigneusement caché dans sa tête. Maintenant même, il comptait poursuivre son existence, sans doute sans jamais parler d'elle : ni dans sa famille, ni dans ses amis. Ni à ses enfants. Bien assez tôt, elle ne serait rien d'autre qu'un fantôme dans l'existence de Loevan ; rien d'autre qu'une idiote dont l'ombre demeurerait sur ces objets qu'elle venait de si soigneusement lui ramener. Peut-être finirait-il par oublier son nom un beau jour ; il aurait toujours celui d'ses enfants et de sa femme inscrit sur les lèvres. Tant d'histoires plus significatives dans sa vie que la leur. Combien de songes tous les jours la dévastaient, hein ? Sur elle, sur lui, sur eux deux ? Combien d'images repassant devant ses paupières, ternies à jamais ? C'était ça qu'ça faisait, les ruptures. Ça teintait tout d'amertume, un cœur brisé rejouant le passé comme la pire blague qui soit. Cette peine, elle l'avait déjà ressentie Stella : assez fort et assez longtemps pour s'jurer qu'on ne l'y prendrait plus. Le pire, c'était qu'elle avait été si bien, en fille seule qui n's'en rendait pas compte, en ombre passagère dans le monde de quelqu'un. Maintenant, se voir comme ça faisait mal- comme si elle n'était rien d'autre, comme si elle n'serait jamais rien d'autre. Certainement pas pour l'homme qu'elle avait aimé, qu'elle aimait encore parce que c'était plus fort qu'elle, et que les jours, les semaines passant ne changeaient rien. Le cœur était vieux et lent, et la blonde n'pouvait que le haïr pour ça. « Oh ouais, j'ai oublié, tu comptes sur l'fait que j't'applaudisses pour ton sacrifice dans tout ça. » qu'elle se retrouva alors à répondre sèchement au sarcasme de Loevan ; il n'avait qu'à l'réserver à n'importe qui d'autre – ou à personne, puisqu'elle n'était désormais rien d'autre que cette honte gardée sous silence, pour lui – mais c'n'était pas vers elle qui devrait venir chercher n'importe quoi d'autre que de la rancœur. Il l'avait larguée, il était parti avec elle en larmes, laissée derrière. Il avait fait le choix qu'il avait fait, sans accorder quelque égard pour les conséquences. Ou s'il l'avait fait, ça n'avait jamais été en le lui montrant à elle : tout ce dont elle se souvenait, Stella, c'était du vaste sentiment d'abandon qui avait suivi les mots si lâches et si cruels de Loevan. Il avait claqué la porte. Et elle, elle n'avait rien pu faire. Elle n'avait rien eu à faire, puisque de toute manière il n'lui avait jamais demandé son avis, il n'l'aurait jamais écouté- il était parti, tout simplement. Qu'il se plaigne à quelqu'un d'autre, alors. A n'importe qui d'autre mais pas à elle ! Combien de fois s'attendait-il à c'qu'elle soit un dommage collatéral de son mariage merdique, hein? Est-c'qu'il s'imaginait qu'elle était venue là, aujourd'hui, pour s'la jouer comme avant, quand il avait pu décharger ses problèmes et ses malheurs sur elle ? Quand il avait pu tout oublier juste parce qu'elle avait été assez naïve pour le regarder avec des étoiles plein les yeux, comme s'il avait changé tout son univers ? Ils n'étaient plus ensemble. Ils n'étaient plus rien ; ni amants, ni amis, ni amoureux. De son côté d'la pièce, de son côté d'l'argument, alors, Stella secoua la tête, serrant les dents en souhaitant tout autant disparaître que d'continuer à parler. Rien que par orgueil, pourquoi est-c'qu'elle n'aurait pas droit au dernier mot, cette fois-là, au moins ?! Quand elle ouvrit la bouche encore cette fois-là, incapable d's'en empêcher, incapable de juste tourner les talons sur cette relation comme la personne mature qu'elle avait prétendu être quelques secondes plus tôt, elle n'sut si c'était juste pour balancer plus de vitriole, plus de critiques dans la tronche du brun, ou pour l'aider, aussi stupide cela semblait être : « Quand mes parents ont divorcé... le pire, ça a pas été de s'rendre compte que mon père pouvait être heureux avec quelqu'un d'autre. C'était-... l'fait qu'il l'ait caché. Pendant des années, qu'il ait passé du temps avec moi, à- probablement penser à son autre fille. Que quand on mangeait à la même table, il pensait à son autre famille-... et que peut-être, au bout d'un moment, c'est devenu tellement lourd, qu'on n'signifiait plus rien pour lui. » probablement assez peu pour qu'il n's'occupe presque plus d'elle après son départ. Parfois, elle s'était demandée s'il n'avait pas commencé à la détester : Stella dont il devait s'occuper alors que sa précieuse Nancy vivait semi-cachée, un secret perdurant dans l'ombre. Stella, l'enfant devenue fardeau. La maîtresse devenue de trop. Est-c'qu'un jour son histoire allait changer ? « Si c'était si évident et si important pour toi... tu mentirais pas à tes enfants. Si j'étais vraiment quelqu'un avec qui tu voulais faire ta vie, quelqu'un que tu 'aimes'- » elle s'rendit compte d'à quel point elle n'y croyait pas, quand le mot glissa sur sa langue, presque avec une grimace, « tu m'aurais jamais menti. Et tu m'aurais pas traitée comme cette-... chose dont tu peux t'débarrasser comme ça, quelles que soient les raisons ! » est-c'qu'il souffrait, vraiment ?! Il n'en avait pas l'air comme ça, capable de sourire à ses étudiants, capable de rentrer dans sa famille et de vivre sa vie ! Elle, elle avait mis des jours, des jours comme une conne à n'pas s'en remettre ! Combien de litres de larmes avait-elle pleuré, hein ? Encore aujourd'hui, en toute honnêteté, le cœur en avant, elle n'arrivait pas à regarder Juliette, ou Sun dans les yeux en leur avouant c'qu'elle avait fait, à quel point elle avait été bête et à quel point elle était malheureuse aujourd'hui. « Mais à tes yeux, j'méritais rien du tout. Même pas l'droit de savoir d'quoi cette relation était faite, ou de pourquoi tu t'as soudain décidé que c'était trop. » elle soupira, laissant ses épaules retomber, alors que l'abattement lui embuait les yeux ; « Pourquoi je parle maintenant, de toute façon ? Qu'est-c'que ça vaut pour toi, hein ? J'veux dire, déjà à l'époque où t'étais censé m'aimer, ça signifiait pas grand-chose, alors maintenant-... » à son tour d'avoir un faux ricanement sarcastique, une pique, une attaque qui lui fit serrer les dents. C'était vain, n'est-ce pas ? Sans doute la chose qu'elle aurait dû savoir avant même d'ouvrir la bouche, de venir ici tout simplement. Elle aurait vraiment dû les balancer à la poubelle, ces trucs. Ou peut-être même les brûler : tant pis si ça n'aurait pas été mature, au moins, ç'aurait été mieux que ça. Il donnait plus de chances à ce mariage qui était soi-disant horrible : à la fin, c'était ça ce qui survivait à tout le reste. Quelles que soient les raisons, les explications, les justifications : et eux deux, ils étaient morts et enterrés. Et ça, c'était à cause de lui- y'avait personne d'autre à blâmer là-dedans. Peut-être qu'il voyait ça, au moins. Peut-être que non. Et à quoi bon insister ? Qu'il fasse c'qu'il voulait, qu'il pense c'qu'il voulait : ce stade-là de leur relation, d'un côté uniquement, égoïste et tranchée, ils l'avaient déjà atteinte avant même qu'elle ne s'en rende compte. « Au revoir, Loevan. » elle lâcha, blasée, épuisée – par les larmes, par la déception, par la colère – lavée, comme par une vague venue de l'océan, la débarrassant de tout c'qu'elle avait crié. Peut-être était-ce l'acceptation. Ou une apathie qui allait de pair avec le cœur brisé. Stella, elle se retrouva à n'plus vouloir argumenter, discuter, chercher ; elle n'fuyait pas, pas comme la dernière fois. Elle-... laissait tomber, de toute manière, il n'y avait rien à essayer de sauver. Leur histoire, elle était dans cette boîte en carton que Loevan avait, maintenant ; il lui ferait prendre la poussière sans doute- ça avec tout le reste. La seule chose qui lui appartenait à elle, Stella, c'était sa vie. Et elle avait déjà assez à faire avec ça.

Contenu sponsorisé

(loevan), follow their pain Empty
Re: (loevan), follow their pain


(loevan), follow their pain
 Sujets similaires
-
»  follow me I'm escaping you - oliver -
» Loevan & Rachel
» LOEVAN O'HIGGINS - i can't be what you want me to be.
» (loevan), love is a waste
» des élans des impasses (loevan)
Page 1 sur 1
BREATH OF DESTINY :: chapitre quatre / un parfum poivré de pays inconnus. :: fall down like ashes :: les rps
Sauter vers: