Au détour d’un couloir Dans un fracas assourdissant, la salle s’enflamme d’un millier d’éclat, ainsi est signé la fin du show de ce soir. Dans un tonnerre d’applaudissement, les jeunes musiciens s’éloignent tandis que ton regard se tourne vers quelques visages égaré dans l’obscurité. Sans un mot, un simple signe de la tête pour qu’ils se mettent au travail, tandis que la scène s’éteint, que la foule abandonne son siège, tous en direction de la sortie. Rictus satisfait accroché aux coins de tes lèvres, un travail parfaitement maîtriser, aucune fausse note dans chacun de tes gestes, chaque consigne transmise. Perfectionnisme lancinant dans un coin de ton crâne, ce même esprit qui t’a offert cette place en ce lieu, qui t’a élevé. Délicatement mêlé à cette franchise, quelque peu mal placé qui a forgé cette réputation quelque peu sanguine par la même occasion. Sans accorder un regard superflu aux petites mains ouvrières sous tes directives, tu tournes les talons, confiance aveugle en leurs capacités, tu désires surtout t’accorder une délicieuse cigarette. Paquet absent, sans doute balancer sur le bureau quelques heures plutôt. Soupir las, tu t’éloignes tranquillement de la salle, t’engouffrant dans des couloirs que tu connais parfaitement. Dans ton dos, le grincement de la porte te fait serré les dents, ils ne devraient pas tarder à la troquer pour une plus récente, au risque d’être la source de quelques ennuis. Au détour de quelques couloirs, tu rejoins rapidement ton bureau, dans un élan fugace tu attrapes ton paquet ainsi que la liste du matériel loué ce soir. Une brève lecture, l’esprit limpide, tu te remémores chaque appareil, chaque caisse qui est passé sous tes yeux aujourd’hui, le compte est bon. Un bâillement, debout depuis un peu plus de vingt quatre heures, le sommeil te fuit une nouvelle fois.
Chemin inverse, presque a reculons, jusqu’à, au détour d’un dernier couloir, une rencontre percutante survint. Littéralement percutante, la jeune brune sembla bien égarer au sein de ces couloirs, normalement réservé au personnel. Naturellement, tu te proposes de l’aider, lui offre une main pour se relever. « Heu… Excusez-moi. Vous semblez égarez, l’esprit ailleurs. Après, c’est couloirs sont réservés au personnel, c’est normal que vous ne reconnaissez pas la sortie. Laissez-moi vous reconduire vers elle. » Erreur assez fréquente, aussi surprenant que cela puisse l’être, il suffit parfois d’un simple appel pour distraire n’importe quel esprit fugace. Cigarette discrète au bout des lèvres, portable qui vibre au fond de ta poche, annonçant une agonie certaine avant de simplement s’éteindre. Et au détour de quelques couloirs, pas bien loin, mais suffisamment pour s’égarer tu fais face à la fameuse porte. Naturellement, tu t’avance pour l’ouvrir, avant de constater une résistance surprenante. Elle bougea pas d’un millimètre. Une seconde tentative, exactement le même résultat. Soupir irrité alors que tu cognes deux fois sur la porte, espérant que n’importe qui entendent l’appel étouffé. Tu ne peux retenir ton agacement. « Saloperie de porte ! Ras le bol qu’elle se bloque ainsi. » Tu fouilles brièvement tes poches. « Évidemment, j’ai oublier les clés de l’atelier à la régie, abrutis ! » Ton attention se retourne vers la jeune inconnue, plus doux cette fois. « Bon, excusez-moi, on dirait bien que nous sommes dans une impasse, cette fichue porte coince fréquemment de ce côté et j’ai oublié les clés de la seconde sortie possible de l’étage. Donc, si vous avez deux petites heures à perdre, nous pouvons attendre ici. Ou si vous n’avez pas peur de la hauteur, il y a le quatrième qui donne sur les échafaudage au dessus de la scène. » Soupir las, au final, qu’importe les interdictions, tu t’allume ta cigarette. « Fort heureusement, les alarmes sont à chaleur, pas a fumée. Vous fumez mademoiselle ? » Au cas-où, un simple réflexe, tu lui tend ton paquet ouvert et bien entamé. « Aedan, c’est ainsi que je me nomme. Bien qu’on m’appelle plus souvent Dan. Désolé pour cette petite gêne, et vous n’êtes pas la première a se retrouver dans cette situation. Juste la plus mignonne jusqu’à présent. » Délicatesse, pour quelque peu détendre l’atmosphère.
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Dans un fracas assourdissant, la salle s’enflamme d’un millier d’éclat, ainsi est signé la fin du show de ce soir. Dans un tonnerre d’applaudissement, les jeunes musiciens s’éloignent tandis que ton regard se tourne vers quelques visages égaré dans l’obscurité. Sans un mot, un simple signe de la tête pour qu’ils se mettent au travail, tandis que la scène s’éteint, que la foule abandonne son siège, tous en direction de la sortie. Rictus satisfait accroché aux coins de tes lèvres, un travail parfaitement maîtriser, aucune fausse note dans chacun de tes gestes, chaque consigne transmise. Perfectionnisme lancinant dans un coin de ton crâne, ce même esprit qui t’a offert cette place en ce lieu, qui t’a élevé. Délicatement mêlé à cette franchise, quelque peu mal placé qui a forgé cette réputation quelque peu sanguine par la même occasion. Sans accorder un regard superflu aux petites mains ouvrières sous tes directives, tu tournes les talons, confiance aveugle en leurs capacités, tu désires surtout t’accorder une délicieuse cigarette. Paquet absent, sans doute balancer sur le bureau quelques heures plutôt. Soupir las, tu t’éloignes tranquillement de la salle, t’engouffrant dans des couloirs que tu connais parfaitement. Dans ton dos, le grincement de la porte te fait serré les dents, ils ne devraient pas tarder à la troquer pour une plus récente, au risque d’être la source de quelques ennuis. Au détour de quelques couloirs, tu rejoins rapidement ton bureau, dans un élan fugace tu attrapes ton paquet ainsi que la liste du matériel loué ce soir. Une brève lecture, l’esprit limpide, tu te remémores chaque appareil, chaque caisse qui est passé sous tes yeux aujourd’hui, le compte est bon. Un bâillement, debout depuis un peu plus de vingt quatre heures, le sommeil te fuit une nouvelle fois.