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 Johan ➸ Not for ourselves alone are we born.

BREATH OF DESTINY :: chapitre quatre / un parfum poivré de pays inconnus. :: fall down like ashes :: les rps
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Johan ➸ Not for ourselves alone are we born.
{} Ven 19 Avr 2019 - 22:57

Not for ourselves alone are we born.
@JOHAN RIEDER &  @Lorelei Caldwyn

La nuit commençait à tomber en ses journées qui se rallongeaient. Lorelei avait aidé Rosalie à faire un peu de rangement et de tri dans la librairie, quelques heures supplémentaires ne faisaient pas de mal de temps à autre. Aussi, bien, au moral qu'au porte-monnaie, il fallait bien se l'avouer. Puis surtout que Rosalie, sa patronne avait prévenu Lorelei quelques jours plus tôt. Elles avaient toutes deux convenues de cette date pour finir plus tard. C'était cela qu'elle appréciait, Lorelei dans cette librairie. Rosalie était une bonne patronne à l'écoute. Elle savait donner quand il fallait et demander également. C'était du donnant, toujours, mais c'était agréable d'avoir aussi son mot à dire. En échange de ce "service" rendu, Lorelei avait négocié pour avoir son week-end, rien que pour elle et son fils. C'était assez rare, car la mère de famille travaillait le samedi en général dans la librairie. Mais de temps à autre elle appréciait de demander cette faveur. Erwann son fils aussi d'ailleurs. Il grandit si vite, trop vite. Parfois, sa mère avait peur de louper des choses avec lui, des moments importants de sa vie. Mais elle se refusait à l’étouffée de trop. Après tout, il devait apprendre à vivre sa propre vie. Et s'était sûrement l'angoisse de toute mère que de ne pas voir son enfant s’épanouir un jour dans sa vie. Tout en se déchirant le cœur de le voir petit à petit partir loin de nous.

La libraire fit une bise à sa patronne qui ferma alors boutique une fois le travail terminé. Un léger vent frais s'était doucement installé au fils de la journée aux dires des clients. Et Lorelei pouvait sentir à présent contre sa peau de lait le fouet du vent devenu presque sévère. Heureusement qu'elle portait un pull à col rouler d'un rose relativement pâle. Et sa veste bleue, pas très jolie et encore moins classe, mais chaude et la protégeant du vent la tenait à l'écart des quelques bourrasques qui se faisaient sentir. La femme n'habitait pas si loin, dans le quartier, elle ne prenait jamais sa petite voiture pour venir travailler sauf tempête au-dehors. Alors comme chaque jour elle rentrera à pied, passant parle même rues qu'à son habitude. Peut-être pas, pas ce soir. Une idée lui avait traversé l'esprit en rangeant les livres de cuisine. Si elle n'aurait pas le temps de préparer de quoi ce régalée ce soir, elle pouvait au moins ramener des gâteaux, si la petite boulangerie était encore ouverte. Pressant le pas, car l'heure tournait vite, elle arriva au pas de l'établissement qui n'allait pas tarder à fermer. Elle prit les quelques rares petits gâteaux qui restait en vitrines sans trop de choix, malheureusement. Mais elles les savaient bons. Quittant, gourmandise en main, la boutique, elle se décida à continuer son chemin droit devant. Changeant un peu ses habitudes, sans se perdre pour autant.

Les volets de fers des boutiques se fermaient les uns après les autres pour au final se voir tous clos au fur et à mesure de ses pas. Ses mains un peu rafraîchis par l'air, et la boîte de carton remplie de bonnes qu'elle portait. Son regard ses perdants ici ou là. Elle connaissait évidemment le coin, mais n'y passant au final pas si souvent elle se plaisait à le contempler de nouveau. Mais son regard se porta sur une fine silhouette qui s'installait dans le renforcement d'une entrée de magasin. Lorelei ne pouvait s'empêcher de penser que ses pauvres gens n'étaient pas aidés. Elle donnait toujours une ou deux quand elle pouvait. Mais ce n'était pas toujours le cas. Passant son chemin, elle ne souhaitait pas lui montrer de la pitié, qu'elle n'éprouvait au fond pas. Mais son regard eut du mal à se détacher du petit corps qui se dandinait pour s'installer inconfortablement. Comme familier. Ralentissant instinctivement le pas.

682 mots


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Re: Johan ➸ Not for ourselves alone are we born.
{} Mar 23 Avr 2019 - 19:11

Johan est ce qu'on appelle un malchanceux. Certains diront qu'il l'a cherché. Et au fond, il y avait une part de vérité là-dedans. Non pas dans le décès précipité de sa mère, mais plutôt dans le fait qu'il aurait pu avoir tout le confort dont il avait besoin s'il avait accepté de rester dans la famille d'accueil qui lui avait été désigné après s'être retrouvé seul. Mais il a préféré fuguer, donc il n'a pas vraiment le droit de se plaindre, et quand bien même il en aurait envie, il ne le faisait jamais. Johan c'était plutôt le genre à ne parler que lorsqu'il le juge nécessaire. Lui arracher quelques mots peut s'avérer complexe.

Au vu de la température extérieure et après avoir parcouru les foyers pour jeunes, le jeune adolescent était forcé de constaster qu'il allait devoir affronter le froid une nouvelle fois. Il n'était pas très frileux et fort heureusement pour lui, sinon la météo du pays l'aurait déjà condamné depuis longtemps. Mais comme tout le monde, il aimerait pouvoir se réfugier au coin de la cheminée, enroulé dans un plaid. Comme un adolescent normal en somme, avec une famille, des amis. Mais Johan n'a rien de tout ça.

Après avoir séché une nouvelle fois les cours, le jeune allemand avait arpenté les rues de la ville à la recherche de quoi manger. D'abord en faisant la manche, mais qu'on soit honnête, ça ne lui rapporte pas grand chose. Puis, il avait fini par opter pour ce qu'il savait faire de mieux : voler. Il avait chapardé de quoi se restaurer, au moins pour tenir la nuit. Il avait également des réserves dans son sac à dos si jamais les choses venaient à mal tourner.

Une fois que les passants avaient désertés les rues et que les commerçants avaient fermés boutique, le jeune garçon déambulait dans les rues afin de trouver un endroit pour dormir. Ou plutôt se reposer. Car il ne dormait jamais réellement, il avait toujours une oreille ouverte pour réagir au plus vite. Ça ne lui a d'ailleurs pas suffit lorsqu'il s'était fait agressé par un autre sans abri dans le métro parce qu'il lui avait piqué sa place.

Johan s'arrêta alors devant un magasin avec une devanture, ça devrait le couvrir un peu du vent qui se lève. Il pose alors son sac par terre pour en extraire des cartons sur lesquels il s'installe avec de s'écrouler dans une couverture, elle aussi, volée dans un des nombreux foyers qu'il a pu fréquenter depuis son arrivée dans le pays. Ses pensées étaient sombres comme la nuit qui était désormais tombée. Il n'y avait que lui. Encore une nuit à songer, à réfléchir à ce que son avenir lui réservait. Il était épuisé tant physiquement que moralement, affamé aussi, pourtant il devait rester éveillé.

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Re: Johan ➸ Not for ourselves alone are we born.
{} Lun 13 Mai 2019 - 20:47

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@JOHAN RIEDER &  @Lorelei Caldwyn

Lorelei avait dépassé le corps qui avait fini part se laisser aller sur quelques maigres cartons sortis de son sac à dos. Enrouler dans une pauvre couverture à peine chaude. Lorelei tentait de ne pas trop y penser, elle avait à faire et elle ne pouvait aider tout le monde sur cette terre. Elle-même aurait parfois besoin d'aide. Certes, elle était bien logée, elle mangeait à sa faim, pouvait même se permettre quelques loisirs de temps à autre. Pour elle et sa famille. Mais elle travaillait dur pour cela, tous les Caldwyn y travaillaient d'ailleurs. Même Erwann avait lors des vacances dernières fait un petit travail, son premier. Il avait gardé les enfants de voisins, puis avait aussi promené et nourrit le chien d'autres voisin. Il grandissait vite, trop vite au goût de sa mère. Pourtant, au fond, elle était fière de le voir ainsi s'épanouir dans sa jeune vie. Serrant un peu plus fort la boîte qu'elle avait en main, ses pas s'étaient pressés un instant vers son foyer. Mais ses pensées étaient revenues vers cette silhouette familière. S'arrêtant, n'aimant pas ce sentiment qui lui serrait le cœur. Une grande inspiration, elle tourna les talons. Rebroussant son chemin jusqu'à la pauvre âme emmitouflé dans une couverture trop légère pour le froid qui piquait au-dehors. La nuit était à présent tombée, mais les lampadaires éclairaient la rue de cette lumière jaune presque désagréable à l'œil.

« Excusez-moi de vous déranger. Mais je n'ai pu m'empêcher de vous voir vous installer et... Cela me fend le coeur. J'ignore si je peux vos aid... »

La voix grésilllarde de la brune s'arrêta net. Le trop jeune visage qui venait de se relever pour l'observer lui était plus que familier. Johan... Comment ? Ses grands yeux azur écarquillés, elle regarda le visage d’albâtre de l'enfant. C'était un ami d'Erwann, du moins c'était ainsi qu'il avait été présenté. Pas idiote Lorelei avait remarqué son allure qui laissait désirer. Deviner une vie pauvre, mais à ce point. Elle ne l'aurait jamais imaginée. Le choc passé, Lorelei s'abaissa à la hauteur du jeune garçon. D'un geste de la main, délicate elle abaissa la couverture qui lui couvrait encore une partie du visage. S'assurant, refusant de croire à ce qui lui sautait aux yeux, que c'était bien lui.

« Johan ? Mais... Que fais-tu ici, dans le froid. Tu... Tes parents, ils t'ont mis dehors ? »

Les mots sortaient par intermittences entre les lèvres interloquées de la libraire. Elle n'avait jamais vraiment pris le temps de lui parler, même si elle lui avait toujours fait comprendre être là en cas de besoin. Mais le jeune homme n'avait alors jamais manifesté le besoin. Elle lui avait donné un sac de vêtements d'Erwann qui ne lui allait plus ou qu'il ne voulait plus, il l'avait accepté avec plaisir. La main tendue de la femme revenue vers sa propriétaire, tremblotante. Toujours accroupie face au garçon. Elle ne pouvait croire ce qui se passait.

« Johan... Mais pourquoi tu n'es pas venue me voir. Tu... Tu sais que la maison t'est ouverte avec plaisir. »

Lorelei comprenait au fond, elle comprenait ce besoin de se débrouiller seul, même à son jeune âge. Ce besoin de ce prouvé qu'on est plus fort que la vie, qu'on a besoin de personne.

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